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Chili

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Référence en Amérique du Sud, le vin chilien n’a acquis ses lettres de noblesse que très récemment. Imaginez : en 1995, il n'y avait que 12 domaines ! Aujourd'hui, les 800 domaines du Chili produisent des vins de cépage et d'appellation absolument délicieux, et je suis très fier de pouvoir vous les faire goûter. Découvrez la sélection de vin des Andes de votre e-caviste belge Wines of Earth. Rapport qualité-prix idéal. Paiement sécurisé et livraison en caisse renforcée.

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Le point histoire sur le vin chilien

La vigne serait arrivée au Chili dans les bagages des conquistadors espagnols autour de 1541. L’Acta de Fundación del Vino Chileno fait mention de Rodrigo de Araya comme premier viticulteur du pays. Et les premières vignes auraient été plantées dans la cité de La Serena (Región de Coquimbo) autour de 1547. Dès lors, les vignes suivent les installations espagnoles, vers la vallée d’Elqui, puis vers celle de Limarí, puis les alentours de Santiago (Región del Valle Central).

Avec un climat méditerranéen et la canalisation des eaux des Andes, la viticulture se développe facilement. On y cultive d’abord le cépage País (Mission) ainsi que des muscats, pour produire des vins de messe et distiller de l’aguardiente (eau ardente ou eau-de-vie). Les haciendas se structurent autour de petites bodegas et de lagares rudimentaires : sans surprise dans cet univers colonial, on exploite les populations indigènes et bientôt les esclaves africains pour le travail manuel. Et très vite, la colonie passe de l’autoconsommation à l’exportation vers les colonies voisines.

1600 – 1700 : Consolidation coloniale du Chili

Au 17ᵉ siècle, la viticulture chilienne prend de l’ampleur. Les grandes familles propriétaires comme les Galleguillos possèdent des vignobles de plusieurs milliers de ceps, avec des bodegas équipées de lagares, d’alambiques et de jarres pour stocker le vin et l’aguardiente.

Les Jésuites et les Franciscains jouent un rôle très important dans cette période (années 1670). L’essor du commerce est encouragé par des figures comme le marquis Pedro Cortés Monroy, qui organise l’exportation de bouteilles de vin et d’aguardiente vers le Pérou, l’Alto Perú (Bolivie) et les centres miniers de Potosí et Cochabamba.

La couronne espagnole, alors en plein Siècle d’Or, ne tarde pas à imposer des restrictions : Felipe II interdit les nouvelles plantations pour protéger les vins espagnols. L’interdiction sera levée en 1678, ce qui profitera aux zones de Limarí et de la vallée de l’Elqui.

1700 – 1800 : Expansion et restrictions du vignoble chilien

Au 18ᵉ siècle, les ordres religieux – en particulier les Jésuites – structurent largement la production : leurs haciendas dans les vallées de Limarí et d’Elqui disposent de milliers d’hectares et produisent des vins, des eaux-de-vie et divers produits agricoles destinés à l’exportation vers LimaCallaoGuayaquil ou encore Buenos Aires. L’usage de variétés comme le moscatel, l’albilla et le torrontés, se diffusent jusqu’en Argentine, ce qui mène au développement du vignoble de Cuyo.

Dans la vallée du Huasco, le propriétaire don Gerónimo Ramos de Torres introduit au milieu du siècle la méthode de l’asoleo – séchage des raisins au soleil – héritée des Espagnols. Cette technique permet de produire des vins généreux, proches des MarsalaJerezOportoMadeira, ou encore Banyuls. Ces liquoreux, appelés pajaretes, deviendront une signature du nord du Chili.

1800–1850 : Indépendance et viticulture scientifique

Ce succès viticole inquiète la métropole : au début du 19ᵉ siècle, l’administration espagnole renouvelle les interdictions de planter afin d’éviter une concurrence directe avec l’Espagne. Mais ces restrictions n’empêchent pas les producteurs chiliens de s’étendre dans les vallées du Nord Chico et de la zone centrale.

En ce début de 19ᵉ siècle (1810), le Chili devient également indépendant. Les vins du Nord Chico et du sud de la Concepción ont une excellente réputation, probablement dû à leurs faibles rendements.

Le scientifique français Claudio Gay, invité par le jeune État, observe attentivement les différences de productivité entre les régions, et notamment ce que l’on peut obtenir avec les raisins de 6 pieds de vignes :

  • à Santiago (Valle Central) : 6 litres de moût
  • dans la vallée d’Aconcagua (Valparaíso) : 8 litres de moût
  • à Chillán (El Sur) : 1 seul litre de moût

La conclusion est que si l’irrigation augmente les rendements, la qualité s’en ressent fortement, et les meilleurs vins proviennent alors du sud.

L’année 1850 marque l’entrée de la viticulture chilienne dans l’ère scientifique. Claudio Gay fonde la Quinta Normal de Agricultura à Santiago, une station expérimentale où plus de 40 000 ceps européens issus de 70 cépages différents sont plantés et étudiés.

1850–1900 : Âge d’or et influence française

Silvestre Ochagavía, diplomate considéré comme le père des viñas modernes, remplace dès 1851 le cépage traditionnel País par des variétés venues de France comme le Cabernet Sauvignon, le Merlot, le Malbec (Cot), le Sauvignon Blanc, le Riesling ou encore le Sémillon.

Suivant son exemple, de grandes familles chiliennes fondent leurs propres viñas : ErrázurizCousiñoUrmenetaConcha y ToroFernández ConchaCorrea Albano… Ces pionniers bâtissent les bases d’un vignoble de qualité, à l’image des vins bordelais.

En 1879Alberto Valdivieso introduit au Chili la méthode champenoise, en important depuis la Champagne le Chardonnay et le Pinot Noir, ainsi que le matériel nécessaire à la production de mousseux.

Alors que l’Europe vit une véritable catastrophe avec la propagation du phylloxera à partir de 1863, le vignoble reste miraculeusement indemne. Toutefois, les exportations restent limitées, concentrées vers les États-Unis, sans parvenir à conquérir durablement les marchés européens.

1900–1974 : Crise et isolement du Chili

En 1902, de lourdes taxes frappent la production. Puis la prohibition aux États-Unis prive le Chili de son principal débouché extérieur. À partir de 1938, et jusqu’en 1974, les autorités interdisent la plantation de nouveaux cépages et limitent l’importation de matériel moderne. Ce blocage freine l’évolution technique. Dans les caves, on continue à utiliser le bois local de raulí pour les barriques, un matériau correct, mais qui ne possède pas les qualités œnologiques du chêne.

Sur le marché intérieur, le cépage País domine toujours. Il sert à produire du rouge rustique comme le pipeño ou la chicha, très populaires dans la consommation quotidienne. L’exportation reste marginale, compliquée par les tensions commerciales avec l’Argentine, malgré l’ouverture du chemin de fer transandin en 1909. Bref, c’est une longue période de stagnation.

1980–2000 : Renaissance du vignoble du Chili et mondialisation

À partir de la fin des années 1970, le Chili commence à attirer massivement les capitaux étrangers.

En 1979, le Catalan Miguel A. Torres fonde sa filiale chilienne. Il est rapidement suivi par des flying winemakers et des œnologues venus d’Europe et des États-Unis, qui introduisent de nouvelles technologies : contrôle des températures, cuves en inox, utilisation du chêne français et américain.

Les grandes familles chiliennes commencent alors à s’associer avec des icônes du vin mondial :

  • Robert Mondavi et Viña Errázuriz créent Seña, premier grand vin du pays.
  • Château Mouton Rothschild et Concha y Toro s’unissent pour fonder Almaviva.
  • Château Lafite Rothschild rachète le domaine Los Vascos.
  • Bruno Prats (Cos d’Estournel) et Paul Pontallier (Château Margaux) lancent Domaine Paul Bruno.
  • Les Marnier-Lapostolle développent Clos Apalta, aujourd’hui l’une des références du pays.

À ces noms s’ajoutent les familles Laroche (Chablis), Lurton (Bordeaux), Dassault et d’autres acteurs européens. Cette modernisation s’accompagne de la mise en valeur de cépages nobles :

  • Le Cabernet S. devient incontournable dans la vallée de Maipo.
  • Le Chardonnay et le Sauvignon deviennent les emblèmes de la vallée de Casablanca.
  • La vallée de Colchagua s’impose avec des rouges puissants.
  • Le Carmenere, longtemps confondu avec le Merlot, est redécouvert et élevé au rang de cépage national.

À la fin des années 1990, le Chili devient le 3e exportateur vers les États-Unis, juste derrière la France et l’Italie. Et déjà, il prépare l’ouverture de nouveaux marchés en Europe et en Asie. Selon les derniers chiffres de l’OIV (2023), le Chili fait partie du :

  • top 15 des pays viticoles en surface
  • top 5 des pays producteurs
  • top 5 des pays exportateurs

Géographie et sols du Chili

Le Chili est une bande de terre longue et étroite, encadrée par la cordillère des Andes à l’est et l’océan Pacifique à l’ouest. Le vignoble s’étend sur plus de 1 300 kilomètres, du désert d’Atacama au nord jusqu’au fleuve Bío-bío au sud, entre les latitudes 32° et 38° sud. Ces coordonnées correspondent, dans l’hémisphère nord, au sud de l’Espagne et au nord de l’Afrique, mais le climat s’apparente davantage à celui de la Californie ou de Bordeaux. On distingue 3 grandes zones :

  • Au Nord, la vigne survit dans des conditions arides, grâce à l’irrigation issue de la fonte des neiges andines.
  • La Zone Centre, au climat méditerranéen (seulement 38 cm de pluie par an), forme le cœur de la viticulture chilienne et concentre les zones les plus réputées : MaipoColchaguaCachapoalAconcagua
  • Plus au Sud, la pluviométrie augmente et l’influence du Pacifique devient plus marquée, offrant des conditions idéales pour des cépages plus frais.

D’est en ouest, 4 grandes structures façonnent le terroir :

  • la cordillère des Andes, indispensable à l’irrigation, qui crée de forts écarts thermiques jour/nuit
  • la dépression intermédiaire, où se situent les grandes zones viticoles
  • la cordillère de la Costa, qui protège les plaines des vents froids
  • les plaines littorales, ouvertes à l’influence du courant de Humboldt

Pour info, le courant marin de Humboldt refroidit l’air au niveau des côtes, ce qui permet par exemple aux variétés blanches de s’exprimer avec une remarquable fraîcheur dans la vallée de Casablanca. Les sols sont tout aussi variés : granitiques, alluviaux, volcaniques ou argilo-calcaires.

La viticulture au Chili

Le Chili est l’un des rares pays viticoles à n’avoir jamais connu le phylloxera, ce puceron qui a ravagé les vignes européennes au 19ᵉ siècle. Protégé naturellement par ses frontières – le Pacifique à l’ouest, les Andes à l’est, le désert d’Atacama au nord et les glaces de l’Antarctique au sud –, le pays est resté isolé de cette catastrophe mondiale.

Certains avancent aussi le rôle de l’irrigation, qui aurait noyé le parasite. D’autres soulignent la présence diffuse de cuivre dans les sols, issue de l’exploitation minière, qui aurait freiné son développement. Quoi qu’il en soit, c’est une situation unique, et les vignes chiliennes sont plantées en franc de pied, sans porte-greffe américain (une économie). Certains ceps sont âgés de plus de 140 ans !

Irrigation et pratiques culturales

Historiquement, les vignes chiliennes étaient irriguées par un système de canaux creusés dans les parcelles. On inondait toute la surface, en laissant l’eau s’infiltrer puis s’écouler. Ce procédé garantissait des volumes abondants, mais il entraînait aussi des rendements excessifs et des vins souvent dilués.

À partir des années 1980, avec la modernisation du vignoble, la plupart des domaines sont passés au système goutte-à-goutte, plus efficient pour maîtriser la croissance de la vigne, réduire les rendements et améliorer la qualité des raisins.

Modes de conduite de la vigne

Les vignes sont conduites via de nombreux systèmes adaptés aux divers climats du pays, comme par exemple le gobelet, l’espalier (VSP), le cordon uni/bilatéral, le guyot (souvent double), ou encore la taille huasa locale. On trouve aussi le parronal (haute treille), au départ créé pour le raisin de table et le pisco, puis adapté au raisin de cuve, compatible avec la machine à vendanger.

Les cépages rouges au Chili

Pendant des siècles, le cépage dominant fut le País – introduit par les Espagnols au 16ᵉ siècle. Utilisé pour produire des rouges simples, parfois rustiques, il reste encore cultivé aujourd’hui pour élaborer des cuvées traditionnelles comme le pipeño ou la chicha, mais aussi des cuvées de niche. Depuis le 19ᵉ siècle, ce sont toutefois les variétés françaises qui ont pris l’avantage :

  • le Cabernet Sauvignon : la variété principale, superbe dans la vallée de Maipo
  • le Carménère : le cépage bordelais devenu emblème du pays
  • le Merlot : notamment en Colchagua
  • la Syrah et le Pinot Noir : vallées plus fraîches comme Casablanca ou San Antonio

Mais aussi le Malbec, le Cabernet Franc, le Carignan, le Zinfandel, la Petite Sirah, le Sangiovese, la Barbera

Les cépages blancs au Chili

Les cépages blancs trouvent dans certaines zones, proches du Pacifique ou plus au sud, des conditions idéales pour exprimer leur fraîcheur. Si le Chardonnay et le Sauvignon Blanc sont les deux mastodontes, on trouve néanmoins de nombreuses autres variétés comme :

  • le Sauvignon Vert (Sauvignonasse)
  • le Sémillon
  • le Riesling
  • le Viognier
  • le Pedro Ximénez
  • le Torontel
  • le Gewürztraminer,
  • le Muscat d’Alexandrie (base du pisco)
  • le Tamarugal (cépage autochtone du désert d’Atacama)

La production de vin au Chili

Avec près de 172 000 hectares de vignes (2023) pris en charge par près de 800 domaines, le Chili fait partie du top 15 des plus grands producteurs de vin du monde. La répartition de la production est environ :

  • 70 % en raisin de cuve
  • 25 % en raisin de table
  • le reste consacré au pisco, l’eau-de-vie nationale
  • 70% de vin rouge et 30% de vin blanc

La production atteint en moyenne 12,9 millions d’hectolitres par an, ce qui place le pays au 6ᵉ rang mondial. Plus de 70 % des volumes sont destinés à l’exportation, ce qui fait du Chili 1er exportateur du Nouveau Monde et le 4ᵉ exportateur au niveau mondial.

Le vignoble est fortement décentralisé : 91 % des surfaces92 % des caves et 85 % des emplois liés au secteur se situent en dehors de la zone métropolitaine de Santiago. Les zones les plus productives sont la zone du Maule (près de 38 % du vignoble national) et celle d’O’Higgins (33 %).

La viticulture chilienne génère environ 100 000 emplois et représente 0,5 % du PIB. Elle pèse lourd dans l’économie : 5,7 % des exportations hors cuivre16,5 % des exportations agricoles, et environ 205 millions de US$ de recettes fiscales annuelles (TVA et taxes sur l’alcool).

Classification des vins chiliens

Le système de classification viticole est très récent : il a été instauré en 1995 par le décret 464 du ministère de l’Agriculture. Inspiré du modèle américain plus que de l’AOP française, il laisse une grande liberté aux producteurs. On distingue 3 grandes catégories :

  • Vins avec dénomination d’origine (DO) : issus de zones viticoles délimitées, ils peuvent mentionner le cépage et le millésime sous certaines conditions.
  • Vins sans DO : produits en dehors des zones définies.
  • Vins de table : souvent élaborés à partir de raisins de table.

Officiellement, on compte aujourd’hui 6 grandes régions viticoles : AtacamaCoquimboAconcaguaVallée CentraleSur et Austral. Celles-ci se subdivisent en sous-régionszones et aires plus spécifiques.

En 2015, une mention spéciale « Secano Interior » a été introduite pour valoriser les cépages traditionnels País et Cinsault cultivés dans des zones sèches (Maule, Itata, Biobío). Cette appellation peut être accompagnée de la sous-région ou de la zone précise d’origine.

Pour qu’une mention géographique figure sur l’étiquette, au moins 75 % des raisins doivent provenir du lieu indiqué pour le marché intérieur, et 85 % pour l’exportation. Les règles sont identiques pour le cépage et le millésime : un vin étiqueté « Carménère 2020 – Colchagua » doit contenir au moins 85 % de Carménère récolté en 2020 dans cette vallée.

En cas d’assemblage, les cépages doivent être listés en ordre décroissant, avec leurs pourcentages.

Les vins effervescents (mousseux) suivent les mêmes règles de cépage, millésime et origine, mais nécessitent en plus une certification du Servicio Agrícola y Ganadero (SAG) ou d’un organisme accrédité.

Quant aux vins issus de raisins de table, ils doivent obligatoirement porter la mention « Vino elaborado con uva de mesa», clairement visible sur l’étiquette principale (taille minimale fixée par la loi). Il n’y a pas le droit d’indiquer cépage, millésime ou appellation.

Enfin, certaines mentions commerciales sont autorisées, mais toutes n’ont pas de définition légale. Par exemple, « Reserva Especial » n’a pas de valeur réglementaire. En revanche, les termes EspecialReserva et Gran Vino impliquent respectivement 2 ans4 ans et 6 ans d’élevage minimum.

Liste des régions viticoles au Chili

Pour vous aider à mieux identifier les différents noms géographiques sur chaque bouteille de vin du Chili, voici la liste actuelle (2025) des régions viticoles chiliennes, en allant du nord au sud, avec leurs sous-régions.

Régions viticolesValléesZonesAires
Atacama Valle de Copiapó
Valle del Huasco
Coquimbo Valle del Elqui La Serena, Vicuña, Paiguano
Valle del Limarí Ovalle, Punitaqui, Monte Patria, Río Hurtado
Valle del Choapa Salamanca, Illapel
Aconcagua Valle del Aconcagua Zapallar, Quillota, Hijuelas, Panquehue, Catemu, Llay-Llay, San Felipe, Santa María, Calle Larga, San Esteban
Valle del Marga-Marga Quilpué
Valle de Casablanca Casablanca
Valle de San Antonio Valle de San Antonio Cartagena-Lo Abarca, Algarrobo
Valle de Leyda San Juan, Santo Domingo
Valle Central Valle del Maipo Isla de Maipo, Talagante, Melipilla, Alhué, María Pinto, Colina, Calera de Tango, Til Til, Lampa, Santiago, Pirque, Puente Alto, Buin
Valle del Rapel (Región del Libertador
General Bernardo O'Higgins) Valle del Cachapoal Rancagua, Peumo, Coltauco, Requínoa, Rengo, Machalí
Valle de Colchagua Paredones, Pumanque, Litueche, Lolol, Nancagua, Santa Cruz, Palmilla, Peralillo, Marchigüe, La Estrella, San Fernando, Chimbarongo
Valle de Curicó Valle del Teno Vichuquén, Rauco, Romeral
Valle del Lontué Sagrada Familia, Molina
Valle del Maule Valle del Claro Empedrado, Curepto, Talca, Pencahue, San Rafael, San Clemente
Valle del Loncomilla San Javier, Villa Alegre, Parral, Linares, Longaví, Retiro, Colbún
Valle del Tutuvén Cauquenes
El Sur Valle del Itata Portezuelo, Coelemu, Chillán, Quillón
Valle del Biobío Yumbel, Mulchén
Valle del Malleco Traiguén
Austral Valle del Cautín Perquenco, Galvarino
Valle de Osorno Osorno, San Pablo, Purranque, La Unión, Futrono

Región vitícola de Atacama

La viticulture de l’Atacama se situe à la limite du possible. Dans le désert non-polaire le plus sec du monde, les ceps survivent grâce à l’irrigation des oasis et à la fonte des neiges des Andes. Les rendements sont minuscules, la production confidentielle, mais la singularité des terroirs confère aux vins une intensité vraiment particulière.

Valle de Copiapó

La vallée de Copiapó est la plus septentrionale du Chili et n’a été intégrée officiellement aux zones viticoles qu’assez récemment. On y trouve surtout des vignes destinées au Pisco, la grande eau-de-vie nationale du Chili. Le climat est désertique absolu : chaleur brûlante le jour, nuits glaciales, sols sablonneux et caillouteux, presque stériles sans irrigation. Les vignes se concentrent autour de petits projets artisanaux, irrigués par les canaux descendant des oasis andines.

  • Altitude : vignes à basse altitude, irriguées artificiellement.
  • Vignes : Cabernet Sauvignon, Syrah, Muscat (pour le Pisco)
  • Styles : rouge charpenté, très concentré, muscats aromatiques.
  • Référence locale : le Vino Copiapino, produit par de petites viñas comme la Viña Fajardo.

Valle del Huasco

À la lisière sud du désert d’Atacama, le Huasco est aujourd’hui considéré comme une nouvelle frontière viticole. L’aridité est toujours présente, mais l’influence du Pacifique s’y fait sentir, en particulier dans les secteurs côtiers. On distingue deux sous-zones :

  • Huasco Costa : à une vingtaine de kilomètres de l’océan, les vignes sont caressées par les brouillards matinaux et les vents frais venus du large. Les sols calcaires y sont rares au Chili.
    • Vignes : Sauvignon, Chardonnay, Syrah.
    • Styles : cuvées complexes, plutôt sur l’acidité, la minéralité et des notes salines.
  • Huasco Alto (Alto del Carmen) : plus à l’intérieur des terres, autour de Vallenar, à plus de 1 100 m d’altitude. C’est le berceau historique du Pajarete, vin doux naturel produit depuis l’époque coloniale par séchage des raisins (asoleo).
    • Vignes : Muscat d’Alexandrie et autres muscats.
    • Styles : vins doux très aromatiques (figue, miel, fleurs), équilibrés par une belle fraîcheur.

Región vitícola de Coquimbo

Le Coquimbo se situe à la jonction du désert d’Atacama et du cœur viticole du Chili. Trois vallées transversales – Elqui, Limarí et Choapa – descendent des Andes vers le Pacifique. Étroit, abrupt, le relief impose une viticulture d’adaptation : moins de 70 mm de pluie par an, sols minéraux et caillouteux souvent volcaniques, irrigation obligatoire.

Valle de Elqui

Située à 530 km au nord de Santiago, l’Elqui est une vallée d’altitude où certaines vignes sont plantées à plus de 2 000 m. Le climat est désertique : ciel cristallin, soleil intense, air sec et des vents puissants venus des Andes comme de l’océan. C’est aussi une zone connue pour ses observatoires astronomiques – le vignoble vit ainsi sous l’un des ciels les plus purs du globe.

  • Sols : rocailleux, pauvres, parfaits pour les variétés résistantes.
  • Vignes : Syrah (notes poivrées, tendues et minérales), Cabernet Sauvignon, Carmenere, Sauvignon et Chardonnay.
  • Styles : rouge d’altitude, concentré et ferme, avec une acidité marquée ; blanc cristallin aux arômes d’agrumes et de pierre à fusil.
  • Particularité : vignoble pionnier des altitudes extrêmes, ensoleillement parmi les plus élevés du pays.
  • Producteurs notables : Viñedos de Alcohuaz, Cavas del Valle.

Valle de Limarí

Limarí est une vallée exploitée pour la vigne dès le 16ᵉ siècle. Le phénomène climatique le plus impactant est la Camanchaca : un brouillard épais venu du Pacifique qui recouvre la vallée chaque matin avant de se dissiper avec le soleil.

  • Sols : présence de calcaires, en plus de sols volcaniques et alluviaux – rareté qui rapproche Limarí de terroirs européens comme la Bourgogne.
  • Vignes : Chardonnay, Sauvignon, Syrah, Pinot Noir.
  • Styles : blanc d’une fraîcheur remarquable, tranchant, salin ; rouge fruité et équilibré.
  • Producteurs notables : Viña Tabalí, Maycas del Limarí.

Valle de Choapa

Il s’agit de la plus méridionale des vallées de Coquimbo, située au point le plus étroit du Chili, où Andes et Cordillère de la Costa se rapprochent fortement. Les vignobles sont peu nombreux, disséminés autour d’Illapel et de Salamanca, en altitude.

  • Sols : pierreux, drainants, pauvres, qui forcent la vigne à produire peu mais bien.
  • Vignes : Syrah, Cabernet Sauvignon.
  • Styles : rouge tendu, faible en pH, aromatique, potentiel de garde important.
  • Particularité : une viticulture embryonnaire mais très qualitative, suivie de près par les grands producteurs chiliens qui considèrent Choapa comme un futur terroir de référence.
  • Producteurs notables : micro-projets locaux et expérimentations orientées sur Syrah et Cabernet.

Región vitícola de Aconcagua

La zone viticole d’Aconcagua correspond à l’actuelle région administrative de Valparaíso.

Valle de Aconcagua

Le fleuve Aconcagua, né dans la cordillère, traverse la vallée d’est en ouest jusqu’à l’océan Pacifique. Ses rives sont bordées de terrasses alluviales et colluviales, des sols fertiles mais bien drainés qui conviennent parfaitement à la vigne.

  • Superficie viticole : environ 1 100 ha.
  • Climat : chaud et sec à l’intérieur, plus tempéré sur les contreforts et la zone côtière. Irrigation indispensable.
  • Vignes : Secteur intérieur (près des Andes) : Cabernet Sauvignon, Carménère, Syrah. Zone côtière : Chardonnay, Sauvignon, Pinot Noir.
  • Styles : rouge puissant et charpenté, avec des tanins mûrs ; blanc de climat frais en zone côtière, ciselé et aromatique.
  • Producteurs notables : Viña Errázuriz (dont Seña, vin né du partenariat avec Robert Mondavi)

Valle de Casablanca

Créée dans les années 1980, cette sous-zone est la première vallée chilienne de climat frais exploitée à grande échelle. L’influence directe du Pacifique y est déterminante : brouillards matinaux, fraîcheur durable, maturation lente des raisins.

  • Superficie : environ 6 000 ha.
  • Climat : frais, fortes amplitudes thermiques, risques de gel au printemps.
  • Sols : granitiques anciens, recouverts d’argiles.
  • Vignes : Sauvignon Blanc et Chardonnay en zones basses et fraîches, Pinot Noir, Merlot et Syrah dans les zones plus élevées et plus chaudes.
  • Styles : blancs tendus et minéraux, Pinots aériens, rouges plus souples sur les hauteurs.
  • Producteurs notables : Casas del Bosque, Veramonte, Viñamar.

Valle de San Antonio

Au sud de Casablanca, San Antonio est une petite vallée viticole encore récente, mais déjà découpée en trois secteurs distincts : LeydaLo Abarca et Rosario. La proximité de l’océan se conjugue aux coteaux abrupts et aux sols minces et rocheux, constamment soumis aux vents marins.

  • Climat : très frais, faible pluviométrie (~350 mm/an), forte influence du courant de Humboldt.
  • Sols : granitiques et pauvres, très drainants.
  • Vignes : Sauvignon, Chardonnay, Pinot Noir, Syrah à l’intérieur des terres.
  • Styles : blancs à l’acidité tranchante, Pinots élégants et racés, Syrahs concentrées mais équilibrées.
  • Producteurs notables : Viña Leyda (référence sur le Sauvignon), Matetic (approche biodynamique), Casa Marín.

Región vitícola del Valle Central

Le Valle Central est le cœur du vignoble du pays. Il regroupe 4 grandes vallées : Maipo, Rapel, Curicó et Maule. Les superficies sont vastes, les styles variés, et c’est ici que se trouvent la majorité des grandes viñas chiliennes.

Valle del Maipo

La vallée du Maipo est considérée comme le berceau des grands rouges chiliens. Située autour de Santiago, elle bénéficie d’un climat méditerranéen tempéré : étés chauds et secs, hivers froids et humides. Les vignobles de l’est se trouvent au pied de la cordillère des Andes, tandis que ceux de l’ouest s’étendent jusqu’aux sols sableux de la Cordillère de la Costa.

  • Superficie : environ 11 000 hectares.
  • Sous-zones : Alto Maipo (Andes), Central Maipo (zone fluviale), Pacific Maipo.
  • Vignes : Cabernet Sauvignon, Merlot, Syrah, Carménère.
  • Styles : rouges élégants, complexes, longue garde.
  • Producteurs notables : Concha y Toro, Santa Rita, Almaviva (en association avec Mouton Rothschild).

Valle del Cachapoal (Rapel Nord)

Le Cachapoal forme la moitié nord de la grande vallée du Rapel. Le climat est méditerranéen, avec des microclimats variés : vignobles frais sur les contreforts andins, plus chauds près du lac Rapel et des collines côtières, avec des brises marines importantes.

  • Superficie : environ 10 000 hectares
  • Production : environ 80 % de rouge
  • Sols : argileux
  • Vignes : Carménère, Cabernet Sauvignon, Merlot
  • Producteurs notables : Altair, Clos des Fous, Los Boldos, Viña La Rosa

Valle del Colchagua (Rapel Sud)

Colchagua s’est transformée en vingt ans en l’une des régions les plus actives du Chili. Vallée large et ouverte, elle est rafraîchie à la fois par les brises pacifiques et par les vents froids des Andes. L’amplitude thermique permet une lente maturation, bénéfique pour l’acidité et la couleur des jus.

  • Superficie : environ 29 000 hectares
  • Climat : méditerranéen tempéré, 592 mm de pluie par an.
  • Sols : argiles, sables, granites décomposés.
  • Vignes : Carménère, Cabernet Sauvignon, Merlot, Syrah. Potentiel croissant en blancs près de la côte.
  • Styles : rouge puissant, coloré, grande capacité de garde.
  • Zones notables : Apalta (Clos Apalta de Lapostolle, Montes Alpha M).
  • Producteurs notables : Viu Manent, Montes, Clos Apalta, Santa Cruz.

Valle de Curicó

La viticulture existe à Curicó depuis le 19ᵉ siècle. Elle a connu un fort développement dans les années 1970 avec l’arrivée du catalan Miguel Torres, qui y introduisit l’inox et le contrôle des températures.

  • Superficie : environ 19 000 hectares.
  • Sous-zones : Teno (nord), Lontué (sud).
  • Sols : grande diversité – alluviaux, volcaniques, loameux, argileux
  • Climat : méditerranéen, journées chaudes et ensoleillées, nuits fraîches ; 600 mm de pluie par an, concentrée en hiver.
  • Vignes : Cabernet S., Sauvignon, Merlot, Syrah.
  • Styles : surtout des cuvées variétales
  • Producteurs notables : Miguel Torres Chile, San Pedro.

Valle del Maule

Le Maule est la plus vaste zone viticole du Chili et l’une des plus anciennes. Elle s’étend des Andes aux collines côtières. Contrairement à d’autres vallées, elle ne bénéficie pas de l’influence maritime directe, mais le souffle nocturne des Andes rafraîchit les vignobles et augmente l’amplitude thermique.

  • Superficie : plus de 30 000 hectares
  • Climat : méditerranéen, pluviométrie modérée.
  • Sols : granites, argiles rouges, schistes (Empedrado)
  • Vignes : Carménère (profil épicé, poivré), Cabernet S., Merlot ; Carignan dans les vieilles vignes du Secano Interior (culture sans irrigation).
  • Styles : rouge intense et aromatique ; Carignan rustique et concentré.
  • Particularité : vieilles vignes franches de pied, parfois âgées de plus de 70 ans, conduites en gobelet.
  • Producteurs notables : De Martino, Bouchon, Gillmore, viñas artisanales de Carignan.

Región vitícola del Sur de Chile

Le Sud viticole du Chili regroupe trois vallées : ItataBío-Bío et Malleco. Cette zone marque une rupture nette avec la Vallée Centrale : pluviométrie plus élevée, températures plus fraîches, influence maritime plus marquée.

Valle de Itata

L’Itata est l’un des plus anciens bassins viticoles du pays (plus de 500 ans de viticulture). Son nom vient du mapudungun “abondantes pâtures”, en référence aux Mapuches qui habitaient ce territoire avant la colonisation espagnole. Situé dans la province de Ñuble (autour du Bío-Bío), ce terroir fut dès le 16ᵉ siècle un centre important de production pour l’approvisionnement des colonies voisines.

  • Climat : méditerranéen humide, plus frais que dans le centre, saisons bien différenciées, pluviométrie relativement élevée.
  • Sols : granitiques sableux, riches en minéraux.
  • Vignes : País et Moscatel d’Alexandrie, Carignan, Cabernet S., Carménère, Merlot, Alicante Bouschet (Tintorera), Sémillon, Chardonnay, Sauvignon.
  • Styles : rouge vif et rustique (pipeños), Carignan de vieilles vignes, blanc droit et aromatique.
  • Orientation actuelle : retour aux racines avec un accent sur la viticulture biologique et la mise en avant du patrimoine viticole oublié.

Valle del Bío-Bío

La vallée du fleuve Bío-Bío marque le passage vers le « grand sud » du Chili. Longtemps considéré comme trop extrême pour la vigne, il a aujourd’hui gagné en réputation, notamment grâce aux cépages bourguignons.

  • Climat : froid, venteux, même en été ; 1 100 mm de pluie par an.
  • Sols : sableux et caillouteux, enrichis d’alluvions
  • Vignes : Pinot Noir, Chardonnay, Sauvignon ; Riesling dans le sud de la vallée.
  • Styles : blancs très aromatiques, Pinots délicats avec une acidité tranchante, parfaits pour des cuvées élégantes plutôt que puissantes.

Valle de Malleco

Encore plus au sud, entre la cordillère des Andes et la cordillère de Nahuelbuta, le Malleco est la sous-zone viticole la plus méridionale du Chili, atteignant la latitude 40°S. Les premières vignes y furent plantées dans les années 1990, avec un succès immédiat sur les cépages de climat froid.

  • Climat : très frais, pluvieux (jusqu’à 1 300 mm/an), forte amplitude thermique jour/nuit.
  • Sols : volcaniques, sableux-argileux, bien drainés malgré l’humidité.
  • Vignes : Chardonnay et Pinot Noir.
  • Styles : Chardonnays ciselés, aux notes d’agrumes et de pierre à fusil ; Pinots Noirs élégants, sur la fraîcheur, la cerise et les fleurs.
  • Statut : vignoble encore petit par la surface, mais laboratoire pour les grands vins chiliens de climat frais.

Región vitícola Austral

La zone australe correspond à l’extrémité méridionale du pays. Loin des régions productives du centre, elle incarne la viticulture de pionniers où chaque plantation relève d’un pari. Le climat y est rigoureux : pluviométrie souvent supérieure à 1 500 mm par an, températures basses (moyenne annuelle autour de 10°C), saisons de croissance courtes. Les sols volcaniques, profonds et drainants, confèrent toutefois une singularité précieuse.

Valle de Osorno

  • Historique : longtemps consacrée à l’élevage bovin et laitier, sans tradition viticole. Les premières vignes y furent plantées en 2000 à titre expérimental.
  • Localisation : au nord de la Patagonie chilienne, autour du lac Ranco et de la vallée du Río Bueno.
  • Sols : volcaniques, profonds, stratifiés, riches en minéraux.
  • Vignes : Pinot Noir (élégant, floral, aux tanins fins), Sauvignon (vif, salin), Chardonnay (tendu, agrumes, pomme verte), Riesling (aromatique, acidité tranchante).
  • Styles : blanc et rouge à faible degré alcoolique, forte acidité, caractère minéral ; développement notable de mousseux de qualité.

Valle de Cautín

  • Localisation : plus au sud encore, dans la zone de l’Araucanía.
  • Surface : seulement quelques dizaines d’hectares, viticulture encore expérimentale.
  • Sous-zones : Perquenco et Galvarino.
  • Sols : volcaniques, argilo-sableux.
  • Vignes : Pinot Noir, Chardonnay, Sauvignon en test sur de petites parcelles.

L’avis de votre e-caviste sur le vin chilien

Le Chili offre d’abord une constance remarquable dans la qualité, car la production est soutenue par un climat méditerranéen idéal : étés chauds, nuits fraîches, amplitudes thermiques qui peuvent dépasser 20°C. Mais pas que : vous l’avez vu, l’étendue géographique du pays permet de produire des cuvées extrêmement différentes, comme ce serait le cas en France, aux USA ou en Australie.

Les vins blancs chiliens sont souvent très frais, avec des arômes francs de fruits, souvent relevés d’une belle acidité naturelle, et parfois d’une pointe minérale. Les vins rouges chiliens, eux, se distinguent par leur robe profonde et leur corps généreux. Le Cabernet Sauvignon demeure le cépage le plus développé, mais c’est le Carménère qui s’y exprime aujourd’hui avec panache. Les Syrah du nord, poivrées et tendues, gagnent en notoriété, tout comme certains assemblages puissants venus du Maule et de Cachapoal.

Dans ma cave en ligne, j’ai choisi pour vous une sélection exigeante de bouteilles à l’excellent rapport qualité-prix. Vous y trouverez par exemple :

  • des rouges de la DO Maule Valley signés Viña Aromo et Morandé, amples, généreux, parfaits pour commencer,
  • des pinots noirs comme celui de Morandé, à la fois nerveux et fruité,
  • des cuvées de la DO Cachapoal issues de Viña Valle Secreto, aux tanins fins,
  • un vin bio et vegan de la DO Curicó Valley signé Viña Miguel Torres,
  • et bien d’autres surprises !

Vous trouverez toutes les informations (sol, cépage, millésime, vinification, arômes et goût…) sur chaque bouteille de mes vins du monde en stock dans leurs fiches techniques. N’hésitez pas à me demander davantage de conseil directement grâce à l’onglet Messenger en bas à droite de votre écran. Livraison des bouteilles de vins du monde en caisses renforcées pour une sécurité optimale.