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Grece

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Longtemps réduit à quelques clichés — la retsina, les raisins secs — le vignoble de Grèce revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec des ins incroyables. Imaginez le plaisir pour un·e œnophile : plus de 300 cépages autochtones à découvrir, cultivés sur des îles volcaniques ou des montagnes balayées par le vent. Et je suis très fier de pouvoir vous en faire goûter une large sélection. Découvrez la sélection de vin grec en ligne de votre e-caviste belge Wines of Earth. Rapport qualité-prix idéal. Paiement sécurisé et livraison en caisse renforcée.

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Le point histoire sur le vin grec

L’histoire de la viticulture en Grèce est attestée dès le 3e millénaire av. J.-C., voire la fin du 5e. À Dikili Tash (nord de la Grèce), des fouilles ont livré 2 460 pépins carbonisés et près de 300 peaux foulées : indices que l’homme ne se contentait pas de manger des baies sauvages, mais en extrayait déjà un jus fermenté. Ce serait l’une des plus anciennes traces de vinification au monde, après l’Iran.

Pour rendre ce jus buvable, on y ajoutait sans doute des figues séchées : elles masquaient l’amertume des vignes sauvages (lambrusque) et favorisaient la fermentation grâce à leurs sucres. Coupes à deux anses et pots de stockage retrouvés sur place confirment une préparation volontaire, consommée et peut-être rituelle. Dès le Néolithique final, le vin est donc un produit culturel, non seulement alimentaire.

Au 3e millénaire, la Crète minoenne prend le relais. Jarres et pressoir en pierre (Vathypetro, près d’Archanes) prouvent une production organisée. Les échanges avec la Mésopotamie et l’Égypte accélèrent l’adoption de la vigne cultivée, diffusée ensuite vers Théra (Santorin), les Cyclades, puis le continent grec, où elle prospère dans la civilisation mycénienne (1600–1150 av. J.-C.).

Antiquité classique

Du 8e au 4e siècle av. J.-C., le vin devient un pilier culturel et économique grec. La consommation est ritualisée : aux symposia, on le boit toujours coupé d’eau, signe de raffinement. Les Grecs créent aussi un vocabulaire d’ustensiles — cratère pour le mélange, psykter pour rafraîchir, kylix ou kantharos pour boire.

C’est l’époque des premiers textes agronomiquesHésiode (VIIIe s.) décrit le calendrier viticole et la conservation (Les Travaux et les Jours). Théophraste (IVe s.) analyse l’effet du sol, de l’irrigation et même des épices. Le vin devient ainsi l’un des premiers produits agricoles étudiés scientifiquement.

La réputation des crus grecs atteint son apogée. Celui de Chios valait une mine (le prix d’une paire de bœufs). Lesbos, Thasos, Samos produisaient aussi des vins renommés, tandis que le Pramne d’Ikaria était célèbre pour sa puissance. Sur le continent : Maronéia en Thrace (celui de l’Odyssée), Mendé et Acanthia en Macédoine, Héraclée en Thessalie.

Cet essor entraîne les premières lois viticoles. À Thasos (Ve s.), les amphores doivent être scellées par les magistrats, l’importation de vins étrangers est interdite et l’ajout d’arômes (pétales de rose, etc.) encadré.

Le commerce s’étend alors à toute la Méditerranée. Des amphores grecques sont retrouvées en Égypte, Étrurie, mer Noire, Danube et Gaule. Via Massalia (Marseille), les Grecs transmettent même la viticulture aux Celtes.

Époque hellénistique et romaine

Dès le 3e siècle av. J.-C., après Alexandre, le vin grec garde son prestige mais affronte la concurrence italienne. Ses amphores circulent encore de la mer Noire à l’Égypte.

Sous Rome, il reste un produit de luxe : Tibère l’offrait à ses officiers. Les crus de Chios et Lesbos restent recherchés, tandis que le vin doux de Monemvasia (future Malvasia) gagne en renommée.

Les pratiques évoluent : les aromatisations disparaissent sauf la résine, ancêtre de la retsina. Le vin n’est plus systématiquement coupé d’eau, à la manière romaine. Mais la Grèce perd peu à peu sa place face aux vins italiens et aux nouvelles routes commerciales. L’âge d’or s’achève, même si certaines appellations continuent de rayonner.

Byzance

Sous l’Empire byzantin, la viticulture survit grâce aux grands domaines monastiques de Macédoine, de Thrace et de Constantinople, qui innovent en culture et vinification. À partir du 7e siècle, le tonneau remplace l’amphore et le vin se boit sans dilution. Le terme oinos cède la place à krasi.

Dès 992, des privilèges accordés aux Vénitiens leur donnent un quasi-monopole, affaiblissant la production locale. Mais un cru grec se distingue : le Monemvassios oinos, exporté depuis Monemvasia, connu en Europe sous le nom de Malvasia (Malvoisie), l’un des grands vins doux médiévaux.

Domination vénitienne et ottomane

Du 11e au 15e siècle, les navires vénitiens exportent les vins de Crète, Chypre et Monemvasia vers l’Italie et l’Europe du Nord. Après 1453, la domination ottomane maintient la viticulture, mais sous forte pression fiscale : impôts sur les raisins et le vin poussent de nombreux paysans à abandonner leurs parcelles, surtout en Grèce continentale.

Dans les îles ioniennes restées vénitiennes, la production se tourne vers le raisin sec, notamment le Korinthiaki, destiné à l’exportation. Ailleurs, comme à Samos ou Santorin, la vigne subsiste mais surtout pour l’autoconsommation.

Au fil des siècles ottomans, le vin ne disparaît pas mais perd son rôle commercial : la production reste locale et les grands marchés passent aux Italiens.

De l’indépendance à la crise du phylloxéra

Après l’indépendance en 1830, la viticulture peine à se relever : campagnes ravagées, production fragmentée et vins souvent médiocres, consommés surtout localement. Les exportations restent faibles.

Le vrai moteur agricole du 19e siècle est le raisin de Corinthe. Le Korinthiaki, massivement planté pour répondre à la demande anglaise, voit ses surfaces quadrupler entre 1830 et 1900, tandis que la vigne à vin progresse lentement.

Quelques initiatives à grande échelle, comme celles de Julius Menzer qui exporte des vins grecs vers l’Allemagne dans les années 1880, restent marginales.

Le tournant survient en 1898 avec le phylloxéra, détecté près de Thessalonique. En 1916, alors que la Grèce compte 200 000 ha de vignes, le parasite détruit rapidement les racines non greffées et provoque un effondrement du vignoble.

Du phylloxéra au milieu du 20e siècle

Les paysans, ruinés par le phylloxéra, arrachent les ceps malades et se tournent vers des cultures plus rentables. Beaucoup choisissent la Sultana, cépage polyvalent donnant raisin de table, raisin sec et vin.

Pour éviter l’abandon massif, l’État crée des coopératives qui achètent les récoltes et assurent un revenu minimal. Mais les paysans livrent sans souci de qualité : la production est abondante mais médiocre. Une exception se démarque : l’Union agricole de Samos, qui exporte un muscat doux réputé jusqu’en Europe du Nord.

Après la Seconde Guerre mondiale, les tavernes et villages grecs recommencent à servir du vin local. Les coopératives écoulent leur production en vrac ou en bouteilles d’un litre, tandis que quelques petits domaines proposent de meilleurs vins, encore cantonnés au marché local.

Dans les années 1950-60, les restaurateurs d’Athènes popularisent la retsina, vin blanc résiné devenu boisson quotidienne et curiosité touristique. À l’étranger, « vin grec » se confond bientôt avec retsina.

À la même époque, l’œnologue Stavroula Kourakou-Dragona rédige une législation d’appellations inspirée du modèle européen. À Metsovo, Evángelos Avéroff introduit le Cabernet Sauvignon avec son Katogi, surprenant vin de style bordelais. En 1961, la vigne grecque atteint 263 000 ha, son maximum historique.

La renaissance du vignoble après 1974

La fin de la dictature (1974) et l’entrée dans la CEE en 1981 offrent aux vignerons subventions et modernisation. Une législation viticole, alignée sur le modèle français, introduit les appellations OPAP (secs) et OPE (doux). Les étiquettes, désormais bilingues, s’ouvrent aux marchés étrangers.

Dans les années 1980, on arrache les vignes médiocres pour replanter des variétés plus qualitatives, souvent en coteaux d’altitude. Une nouvelle génération d’œnologues formés en France et en Californie apporte des pratiques modernes.

De grands domaines comme Boutari ou Tsantali s’imposent, tandis que de nouveaux noms émergent : Paris Sigalas (Santorin), Vangelis Gerovassiliou (près de Thessalonique), Alpha Estate (Macédoine). Tous misent sur l’équilibre entre cépages internationaux et variétés autochtones : Assyrtiko, Xinomavro, Agiorgitiko.

Dans les années 2000, la presse spécialisée met en avant ces vins : l’Assyrtiko de Santorin, les rouges de Naoussa et les Moschofilero du Péloponnèse gagnent peu à peu leur place sur les cartes de restaurants et chez les importateurs.

Géographie, climats et sols de Grèce

  • Superficie : 131 957 km² (≈ 4,3 × la Belgique, ¼ de la France)
  • Situation : extrémité sud-est de l’Europe, carrefour des Balkans et de la Méditerranée orientale
  • Frontières terrestres : Albanie, Macédoine du Nord, Bulgarie, Turquie
  • Grandes divisions : Grèce continentale - Péloponnèse (séparé par le canal de Corinthe) - Archipel de 3 000 îles (≈100 habitées, soit 25 000 km² = 1/5 du pays)
  • Îles viticoles majeures : Mer Égée : Crète, Santorin, Paros, Rhodes, Samos, Lesbos, Limnos, Mykonos, Thasos ; Mer Ionienne : Céphalonie, Corfou, Zakynthos, Lefkada, Kythera, Paxos
  • Relief : 80 % du territoire montagneux, Mont Olympe = 2 917 m (point culminant)
  • Plaines principales : Thessalie, Macédoine, Thrace
  • Vignobles : majoritairement en coteaux, souvent proches du littoral

Viticulture en Grèce : les pratiques viticoles

Dans ce territoire où les montagnes sont omniprésentes, il n’y a pas le choix : le travail manuel est incontournable. La viticulture grecque conjugue donc à merveille des pratiques ancestrales avec des techniques modernes mieux adaptées aux contraintes climatiques et géographiques :

  • Dans les zones sèches et ventées, les ceps sont taillés en gobelet. À Santorin, les sarments sont tressés en kouloura, corbeille qui protège les grappes.
  • Les vendanges se font souvent à la main ; sur les pentes raides, les raisins voyagent encore dans des paniers portés par des mulets.
  • Pour retenir terre et eau, les vignerons construisent des terrasses en pierre sèche (pezoules), visibles à Samos, Santorin ou Aigialia, qui stabilisent les coteaux et créent des microclimats.
  • Les traitements sont réduits : observation des sols, analyse des feuilles, pièges et insectes auxiliaires limitent l’usage chimique.
  • Depuis les années 1990, beaucoup de domaines passent en bio : seuls soufre et cuivre sont utilisés, les vents secs (meltémia) protègent la vigne, et le désherbage reste manuel.
  • Quelques producteurs explorent la biodynamie : préparations naturelles, cycles lunaires, respect des rythmes.
  • La recherche progresse : sélection des cépages autochtones, tests d’irrigation souterraine et stations météo guidant les pratiques au quotidien.

Les cépages plantés en Grèce

On estime qu’il existe entre 300 et 350 cépages autochtones recensés à travers le pays, auxquels s’ajoutent des variétés internationales introduites plus récemment. C’est tout bonnement exceptionnel, et cela fait de la Grèce un terrain de jeu incroyable pour tout œnophile passionné·e. Deux grandes catégories structurent le vignoble :

  • les cépages autochtones (+ de 80% de l’encépagement) : c'est l’identité et la spécificité de la Grèce. Vins à forte personnalité, marqués par la fraîcheur, la minéralité ou des arômes intenses. Montrent une grande résistance à la sécheresse et à la chaleur.
  • les cépages internationaux (- de 20% de l’encépagement) : complètent l’offre afin de faciliter l’ouverture vers les marchés étrangers.

Liste des principaux cépages rouges grecs

Les rouges représentent environ 30 % de l’encépagement.

CépageOrigineSurface (ha)Synonymes / noms grecs
Agiorgitiko Autochtone 3 270 Aghiorghitiko, Mavro Nemeas
Liatiko Autochtone 2 633 Aleatiko
Muscat d’Hambourg International 2 288 Moschato Amvourgou, Moschato Tyrnavou
Xinomavro Autochtone 2 135 Mavro Naoussis, Pipoliko, Xinogaltso
Cabernet Sauvignon International 1 929 -
Mavrouda Autochtone 1 658 -
Merlot International 1 393 -
Kotsifali Autochtone 1 338 Kotrifali, Kotsiphali, Kotzifali
Romeiko Autochtone 1 131 Loïssima, Romeïco, Romeiko Mavro
Syrah International 1 042 Shiraz
Mandilaria Autochtone 932 Amorghiano, Dombrena Mavri, Kontoura
Vertzami Autochtone 491 Lefkada, Lefkas
Mavrodaphne Autochtone 324 Mavrodafni
Moschomavro Autochtone 113 Moschato Mavro, Moschogaltso, Xinogaltso
Limnio Autochtone 176 Mavro Limnio
Fokiano Autochtone 212 Fokiana, Fokiano Kokkino
Negoska Autochtone 17 Mavro Goumenissas, Negkoska
Alicante Henri Bouschet International 60 -
Pamid Autochtone 23 Pamidi, Pamitis
Tempranillo International 22 -
Cabernet Franc International 10 -
Refosco dal Peduncolo Rosso International 5 -
Krassato Autochtone 5 Krasata, Krasato
Cinsaut International 4 -
Stavroto Autochtone 0,2 Ampelakiotiko, Ampelakiotiko Mavro
Mavrotragano Autochtone n.d. -
Avgoustiatis Autochtone n.d. -
Aidani Mavro Autochtone n.d. -
Agianniotiko Autochtone n.d. -
Arahovitikos Autochtone n.d. -
Diminitis Autochtone n.d. -
Fraoula Kokkini Autochtone n.d. -
Galano (rouge) Autochtone n.d. -
Kalambaki Autochtone n.d. -
Kaloniatiko Autochtone n.d. -
Katsakoulias Autochtone n.d. -
Karabraïmis Autochtone n.d. -
Karnahalades Autochtone n.d. -
Koumari Autochtone n.d. -
Koundouro Autochtone n.d. -
Korinthiaki Autochtone n.d. -
Kseromaherouda Mavri Autochtone n.d. -
Lesviako Krasostafilo Autochtone n.d. -
Mavrathiro Autochtone n.d. -
Mavroudi Autochtone n.d. -
Neroproimia Autochtone n.d. -
Petrokoritho Autochtone n.d. -
Potamisi Mavro Autochtone n.d. -
Prekniariko Autochtone n.d. -
Ritino Autochtone n.d. -
Rosaki Autochtone n.d. -
Sikiotis Autochtone n.d. -
Stavrohiotiko Autochtone n.d. -
Thiako Noir Autochtone n.d. -
Thrapsa Autochtone n.d. -
Tsardana Autochtone n.d. -
Vaftra Autochtone n.d. -
Vergioto Autochtone n.d. -
Voidomatis Autochtone n.d. -

Liste des cépages blancs grecs

Ils représentent environ 70 % du vignoble :

CépageOrigineSurface (ha)Synonymes / noms grecs
Savatiano Autochtone 10 268 Aspro, Dobraina Aspri, Kountoura Aspri
Roditis Autochtone 8 463 Alepou Roditis, Arilogos Roditis, Kanellato
Assyrtiko Autochtone 1 770 Assirtico, Assyrtico, Asyrtico
Muscat blanc / Muscat International 1 568 Moschato Aspro, Moschoudi
Moschofilero Autochtone 1 088 Fileri, Moschophilero
Muscat d’Alexandrie International 773 Apostoliatiko, Moschato Alexandrias
Sauvignon blanc International 727 -
Chardonnay International 673 -
Vilana Autochtone 650 Velana
Athiri Aspro Autochtone 577 Athiri, Athiri Lefko
Robola Autochtone 152 Robola Aspri
Malagousia Autochtone 126 Malagouzia
Asprouda Autochtone 120 Asproudi
Garnacha Roja (Grenache gris) International 114 -
Monemvasia Autochtone 81 Monemvassia
Kakotrygis Autochtone 28 Kako Tryghi
Thrapsathiri Autochtone 27 Bechleri, Begleri, Beghleri, Dafnato
Goustolidi Autochtone 19 Augoustelidi
Debina Autochtone 14 Dempina, Ntempina, Zitsa
Sémillon International 11 -
Dimyat International 6 Yapalaki, Zoumiatiko
Riesling International 1 -
Verdeca International 0,3 Lagarthi, Lagoyrthia
Silvaner International 0,3 -
Aidani Aspro Autochtone n.d. -
Agaliko Autochtone n.d. -
Agerota Autochtone n.d. -
Agoustoulidi Autochtone n.d. -
Agrida Autochtone n.d. -
Agriostafida Autochtone n.d. -
Agrioglikadi Autochtone n.d. -
Alipora Autochtone n.d. -
Ampelaitis Autochtone n.d. -
Batiki Autochtone n.d. -
Begleri Autochtone n.d. -
Dafnato Autochtone n.d. -
Dafni Autochtone n.d. -
Damiatis Autochtone n.d. -
Dermatas Autochtone n.d. -
Flaska Autochtone n.d. -
Glikerithra Autochtone n.d. -
Moschatella Autochtone n.d. -
Kakotrigis Autochtone n.d. -
Katsakoulias Autochtone n.d. -
Katsano Autochtone n.d. -
Kritiko Autochtone n.d. -
Kseromaherouda Autochtone n.d. -
Kidonitsa Autochtone n.d. -
Kontokladi Autochtone n.d. -
Muscat di Trani International n.d. -
Opsimo / Opsimos Autochtone n.d. Opsimo de Prosotzani, Opsimos Edessis, Opsimos Soufliou
Pavlos Autochtone n.d. -
Petroulianos Autochtone n.d. -
Platani Autochtone n.d. -
Plyto Autochtone n.d. -
Potamisi (blanc) Autochtone n.d. -
Skiadopoulo Autochtone n.d. -
Sklava Autochtone n.d. -
Tsaousi Autochtone n.d. -
Thiako Blanc Autochtone n.d. -
Tourkopoula Autochtone n.d. -
Valaitis Autochtone n.d. -
Vidiano Autochtone n.d. -
Zakinthino Autochtone n.d. -
Zoumiatiko Autochtone n.d. -

La production de vin en Grèce

  • Superficie : environ 100 000 hectares de vignes
  • Volume annuel : 1,4 à 2,1 millions d’hectolitres selon les millésimes
  • Structure : 100 000 viticulteurs pour 1 000 caves commerciales et plus de 10 000 étiquettes
  • Répartition : 70 % de vins blancs, 30 % de rouges et rosés
  • Spécialités : retsina (près de 10 % de la production) et nombreux vins doux passerillés (muscats de Samos, Patras, Lemnos, Mavrodaphne de Patras)
  • Appellations : 27 % en POP (AOP), le reste en PGE (IGP) ou vins sans IG souvent vendus en vrac
  • Exportations : 15 à 20 % des volumes, mais plus en valeur grâce à l’Assyrtiko de Santorin, le Xinomavro de Naoussa ou l’Agiorgitiko de Nemea
  • Rendements : 30 à 50 hl/ha en moyenne, parfois seulement 10–20 hl/ha à Santorin → vins concentrés
  • Tendance : forte progression de la viticulture bio depuis 2000, avec des domaines de référence comme Sigalas (Santorin) et Gerovassiliou (Macédoine)

Système de classification des vins grecs

Le système actuel découle à la fois de la réglementation européenne (depuis 2009) et de traditions nationales plus anciennes. Il distingue 3 niveaux de qualité, auxquels s’ajoutent des mentions spécifiques liées au vieillissement et aux pratiques traditionnelles.

1. Les catégories de vins grecs

  • Οίνος / Oinos : vins sans indication géographique. C’est la catégorie la plus large, correspondant aux anciens Epitrapezios Oinos (vins de table). On y trouve souvent des assemblages provenant de plusieurs régions.
  • ΠΓΕ / PGE (Prostatevomenis Geografikis Endixis) : vins à indication géographique protégée, équivalents des IGP. Environ 80 zones sont définies (ex. : Agioritikos sur le Mont Athos). Ils représentent une part importante de la consommation quotidienne.
  • ΠΟΠ / POP (Prostatevomenis Onomasías Proelefsis) : appellations d’origine protégée, équivalentes aux AOP françaises. Elles remplacent depuis 2011 les anciennes catégories ΟΠΑΠ / OPAP (pour les vins secs de qualité) et ΟΠΕ / OPE (pour les vins doux).
  • Les OPAP étaient signalés par une bande rouge sur le goulot jusqu’en 2015.
  • Les OPE, réservés aux grands vins doux de tradition (muscat de Samos, Mavrodaphne de Patras…), portaient une bande bleue.
  • ΟκΠ / OKP (Onomasía Katá Parádosi) : appellations dites « traditionnelles ». Deux seulement existent : la retsina (vin blanc résiné) et la Verdea de Zante.

2. Mentions de vieillissement

Certaines indications peuvent figurer sur l’étiquette des vins de qualité :

  • Réserve (Epilegmenos) : Cuvées blanches : 2 ans d’élevage minimum, dont 6 mois en barrique et 6 mois en bouteille. Cuvées rouges : 3 ans, dont 6 mois en barrique et 6 mois en bouteille.
  • Grande Réserve (Idika Epilegmenos) : Cuvées blanches : 3 ans minimum, dont 1 an en barrique et 1 an en bouteille. Cuvées rouges : 4 ans minimum, dont 2 ans en barrique et 2 ans en bouteille.
  • Cava (Kava) : terme réservé aux vins haut de gamme. Cuvées blanches : 2 ans d’élevage, dont 6 mois en barrique et 6 mois en bouteille. Cuvées rouges : 3 ans, dont 6 mois en fûts neufs ou 1 an en vieux fûts, et 2 ans en bouteille.

3. Les appellations les plus réputées

On compte aujourd’hui 33 POP reconnues. Parmi les plus importantes et qualitatives, on trouve :

  • Sur les îles : Santorin (Assyrtiko, vins secs et vins doux Vinsanto), Rhodes (Athiri, Mandilaria), Céphalonie (Robola), Samos (muscat liquoreux)
  • Sur le continent : Naoussa (Xinomavro, en Macédoine), Rapsani (assemblage Xinomavro – Krassato – Stavroto, en Thessalie), Zitsa (Debina, en Épire), Mantinia (Moschofilero, au Péloponnèse), Patras (Mavrodaphne et muscats)
  • Appellations par tradition : Retsina, Verdea (Zakynthos)

Liste des régions viticoles en Grèce

Pour vous aider à mieux identifier les différents noms géographique sur chaque bouteille de vin de Grèce, voici la liste actuelle (2025) des régions viticoles grecques, en allant globalement du nord au sud, avec leurs sous-régions.

Grande régionSous-régions principalesAppellations PDO / POP (ΠΟΠ)Appellations IGP / PGE (ΠΓΕ)
Macédoine (Nord) Florina, Kilkis, Halkidiki, Imathia, Drama, Kavala, Pella, Pieria, Kozani, Kastoria, Serres, Thessaloniki, Grevena Goumenissa, Naoussa, Amyndeon, Slopes of Meliton Macedonia, Kavala, Thasos, Pangeon, Drama, Agora, Serres, Slopes of Paiko, Slopes of Vertiskos, Nea Mesimvria, Thessaloniki, Epanomi, Halkidiki, Sithonia, Mount Athos, Pella, Florina, Kastoria, Imathia, Pieria, Kozani, Grevena, Siatista, Velvento
Thrace (Nord-est) Evros, Xanthi, Rodopi Thrace, Evros, Ismaros, Avdira
Épire (Nord-ouest) Ioannina, Metsovo Zitsa Epirus, Ioannina, Metsovo
Thessalie (Centre nord) Magnisia, Larissa, Karditsa, Trikala Rapsani, Mesenikola, Anchialos Thessalia, Krania, Elassona, Tyrnavos, Meteora, Kranona, Karditsa, Magnisia
Grèce centrale (Sterea Ellada : Attique et Eubée) Attika, Fthiotida, Viotia, Evia Sterea Ellada, Attiki, Anavyssos, Gerania, Ilion, Markopoulo, Pallini, Slopes of Parnitha, Spata, Slopes of Kithaironas, Slopes of Pendeliko, Retsina of Attiki, Retsina of Koropi, Retsina of Markopoulo, Retsina of Megara, Retsina of Mesogeia, Retsina of Paiania, Retsina of Pallini, Retsina of Pikermi, Retsina of Spata, Evia, Lilantio Pedio, Karystos, Ritsona, Retsina of Evia, Retsina of Halkida, Retsina of Gialtra, Retsina of Karystos, Thiva, Retsina of Viotia, Retsina of Thebes, Fthiotida, Atalanti Valley, Opountia Locris, Martino, Parnassos, Slopes of Knimida
Péloponnèse (Sud du continent) Corinthia, Argolida, Arcadia, Laconia, Achaia, Ilia, Messinia Mantinia, Nemea, Patra, Mavrodaphne of Patra, Muscat of Patra, Muscat of Rio Patra, Monemvasia–Malvasia Peloponnese, Achaia, Slopes of Aigialia, Ilia, Pisatis, Letrinoi, Messinia, Trifilia, Pylia, Lakonia, Arkadia, Tegea, Argolida, Korinthos, Klimenti
Îles Ioniennes (Ouest) Céphalonie, Corfou, Lefkada, Zakynthos Robola of Kefalonia, Mavrodaphne of Kefalonia, Muscat of Kefalonia Corfu, Halikouna, Lefkada, Slopes of Ainos, Metaxata, Mantzavinata, Zakynthos, Verdea of Zakynthos
Îles Égéennes (Est et Sud-est) Santorini, Paros, Samos, Limnos, Rhodes, Ikaria, Kos, Tinos, Lesvos, Chios Santorini, Paros, Malvasia Paros, Samos, Limnos, Muscat of Limnos, Rodos, Muscat of Rodos Aegean Sea, Lesvos, Chios, Slopes of Ampelos, Ikaria, Dodekanese, Kos, Cyclades, Thapsana
Crète (extrême Sud) Lasithi, Héraklion, Réthymnon, Chania Archanes, Dafnes, Peza, Handakas–Candia, Malvasia Handakas–Candia, Sitia, Malvasia Sitia Crete, Chania, Kissamos, Iraklio, Lasithi, Rethimno

La Macédoine (Nord)

La Macédoine est la plus vaste région géographique de Grèce, frontalière de l’Albanie, de la République de Macédoine du Nord et de la Bulgarie. Elle s’étend de la chaîne du Pinde à l’ouest jusqu’au fleuve Nestos à l’est, qui la sépare de la Thrace. Malgré sa taille (34 000 km²), elle ne compte qu’environ 7 200 hectares de vignes, ce qui la place derrière le Péloponnèse et la Grèce centrale.

Le vignoble profite d’une topographie contrastée : grandes plaines fertiles autour de Thessalonique, mais surtout des zones montagneuses et semi-montagneuses, avec des altitudes souvent comprises entre 150 et 700 mètres. Cette élévation, associée à la proximité des lacs et de la mer Égée, donne un climat de type continental tempéré, marqué par des hivers froids et des étés secs et chauds.

La Macédoine est le fief historique du Xinomavro, cépage rouge considéré comme le plus noble de Grèce. Il couvre une grande partie des meilleures appellations et donne des vins puissants, tanniques, aptes au vieillissement. On y trouve aussi d’autres variétés autochtones (Negoska, Limnio, Malagousia, Assyrtiko, Roditis…) et une forte proportion de cépages internationaux (Cabernet Sauvignon, Merlot, Syrah, Sauvignon Blanc, Chardonnay), introduits depuis les années 1970.

La région compte quatre appellations d’origine protégée (ΠΟΠ / PDO) : Naoussa, Goumenissa, Amyndeon et Slopes of Meliton. En parallèle, de nombreuses zones bénéficient d’indications géographiques protégées (PGI), parmi lesquelles Drama, Kavala, Epanomi, Halkidiki, Thessalonique.

Les sous-zones viticoles de Macédoine sont :

  • Florina – Amyndeon (PDO Amyndeon) : Plateau situé entre 500 et 700 m d’altitude, climat le plus froid de Grèce. Les lacs (dont le Vegoritida) tempèrent les écarts thermiques. Sols sableux et calcaires. C’est la seule appellation grecque à produire des rosés secs et mousseux PDO, en plus de rouges à base de Xinomavro.
  • Imathia – Naoussa (PDO Naoussa) : Vignobles plantés entre 100 et 400 m sur les pentes du mont Vermio. Sols calcaires et argilo-schisteux. Exclusivement du Xinomavro, donnant des vins rouges secs structurés, tanniques, à grand potentiel de garde.
  • Kilkis – Goumenissa (PDO Goumenissa) : Zone de collines (150–250 m) autour du mont Païko. Sols de fertilité moyenne. Ici, le Xinomavro est obligatoirement assemblé avec Negoska, ce qui adoucit ses tanins et apporte davantage de fruité. Vins rouges souples et aromatiques.
  • Chalkidiki – Slopes of Meliton (PDO Plagies Melitona) : vaste vignoble planté dans les années 1970 sous la supervision d’Émile Peynaud, sur la péninsule de Sithonia. Encépagement mixte : Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Limnio pour les rouges ; Assyrtiko, Athiri, Roditis pour les variétés blanches. Influence maritime marquée, sols pauvres, vins puissants et équilibrés. On trouve aussi de la Malagousia, cépage blanc remis en valeur ici.
  • Drama (PGI Drama) : Grands domaines (notamment Lazaridi) ayant introduit Cabernet Sauvignon, Merlot, Syrah, Sauvignon Blanc et Chardonnay, aux côtés de l’Assyrtiko et de la Malagousia. Vins souvent haut de gamme, inspirés des modèles bordelais.
  • Kavala – Mont Pangeon (PGI Kavala, PGI Pangeon, PGI Thasos) : Vignobles vallonnés proches de la mer. Climat tempéré et humide, sols fertiles. Excellente acclimatation des variétés blanches internationales (Sauvignon Blanc, Chardonnay, Sémillon), aux côtés d’Assyrtiko et Roditis. Cuvées blanches réputées pour leur fraîcheur aromatique.
  • Thessalonique – Epanomi (PGI Thessaloniki, PGI Epanomi) : Zone côtière fertile, bénéficiant d’une forte influence maritime. C’est ici que Gerovassiliou a replanté le cépage Malagousia, devenu symbole de la renaissance des vins blancs grecs. On y trouve aussi : Assyrtiko, Sauvignon Blanc, Syrah, Merlot.
  • Autres zones de Macédoine (PGI Pieria, Kozani, Kastoria, Grevena, Serres, Siatista, Velvento…) : Vignobles dispersés, souvent de petite taille, en zones montagneuses ou semi-montagneuses. Cépages : Xinomavro, Negoska, Limnio, mais aussi Cabernet Sauvignon, Syrah et Chardonnay. Zones expérimentales pour les variétés autochtones.

La Thrace (Nord-Est)

La Thrace se situe à l’extrémité nord-est de la Grèce, entre la Macédoine à l’ouest et les frontières de la Bulgarie et de la Turquie à l’est. C’est une région périphérique, parfois qualifiée de « Grèce oubliée ». Pourtant, la vigne y est cultivée depuis l’Antiquité : Homère vantait déjà le vin thrace, et c’est avec ce vin qu’Odysseus enivra le Cyclope Polyphème.

Aujourd’hui, la Thrace ne représente qu’une petite partie du vignoble grec, avec un peu plus de 500 hectares de vignes pour une production moyenne de 50 000 hl/an. Malgré cette taille modeste, la région connaît une renaissance depuis les années 1990, grâce à des initiatives comme Bellas à Soufli et de grands domaines comme Tsantali et Maronia AE, qui ont repris les vignobles anciens de Maroneia et Avdira.

Le climat est chaud et humide, marqué par une pluviométrie relativement élevée, notamment en été. Les monts Rhodopes protègent partiellement des vents froids du nord, tandis que la mer Égée adoucit les températures et apporte des brises rafraîchissantes. À Maroneia et Avdira, proches de la côte, l’altitude (jusqu’à 350 m) favorise la production de vins plus frais, acides et colorés.

L’appellation PGI Thrace (Θράκη) couvre l’ensemble de la région. Elle fut officialisée dans les années 1990. L’encépagement associe cépages internationaux (Cabernet Sauvignon, Merlot, Syrah, Grenache, Chardonnay, Sauvignon Blanc) et autochtones, parmi lesquels : Mavroudi (rouge, riche en tanins, intensité aromatique), Pamidi (rosé, typique de la Thrace et de la Bulgarie voisine), Zoumiatiko (blanc, frais et fruité), Limnio, Roditis, Malagousia et Assyrtiko.

Les sous-zones viticoles de Thrace sont :

  • Maronia (PGI Ismarikos, Vin régional d’Ismaros) : Située près de la mer et du mont Ismaros, cette zone est considérée comme l’héritière du vignoble antique d’Ismaros. Les vins doivent comporter une part significative de variétés locales : Zoumiatiko et Roditis pour les variétés blanches, Limnio et Grenache pour les rouges. Vins équilibrés, souvent marqués par une fraîcheur surprenante pour la latitude.
  • Avdira (PGI Avdira) : Zone côtière proche de Xanthi, officielle depuis 2002. Ici, la priorité est donnée aux variétés autochtones : Pamidi (rosé), Roditis et Zoumiatiko pour les variétés blanches. Les rouges associent Limnio, Mavroudi et Grenache. Vins au caractère traditionnel, souvent fruités et souples.
  • Soufli (PGI Evros / PGI Thrace) : Bien que la zone d’Evros (proche de la frontière turque) compte près de 500 ha de vignes, il n’existe pas d’appellation spécifique. Les vins sont en général légers et frais, tirant parti du climat plus frais de cette partie de la Thrace.

L’Épire (Nord-Ouest)

Située au nord-ouest de la Grèce, entre la Macédoine et la Thessalie à l’est, la mer Ionienne à l’ouest et l’Étolie-Acarnanie au sud, l’Épire est l’une des régions les plus montagneuses du pays. Plus de 80 % de son territoire se situe au-dessus de 700 m d’altitude, notamment dans le massif du Pinde qui domine la région. Cette configuration confère à l’Épire un climat frais et humide, très différent des autres vignobles grecs. Les précipitations y sont parmi les plus élevées du pays, et l’automne pluvieux rend parfois difficile la maturation complète des baies.

Avec environ 1 500 ha de vignes, l’Épire reste une petite région viticole, mais elle jouit d’une réputation de grande qualité grâce à ses terroirs frais, qui donnent des vins expressifs. Elle fait partie, avec Rhodes et Amyndeon, des rares régions grecques à avoir une tradition dans le vin effervescent (méthode Charmat ou traditionnelle). Les sols varient selon l’altitude : riches et argileux dans les plaines (favorisant l’humidité), plus secs et maigres sur les pentes, offrant un bon drainage.

Le vignoble se concentre autour de Ioannina, notamment dans les zones de Zitsa et Metsovo. Les autres districts (Thesprotia, Arta, Préveza) n’ont pas de vignoble significatif. La PGI Épire (ΠΓΕ Ήπειρος) couvre l’ensemble de cette zone, où l’on travaille notamment avec les variétés blanches Debina, Malagousia, Sauvignon blanc, Riesling, Gewürztraminer, et les variétés rouges Bekari, Vlachiko, Cabernet Sauvignon et Agiorgitiko.

Les sous-zones viticoles de l’Épire sont :

  • Zitsa (PDO Zitsa / ΠΟΠ Ζίτσα) : Située à 700 m d’altitude, sur les pentes occidentales du Pinde, Zitsa est le terroir réputé de l’Épire. Elle bénéficie du climat le plus pluvieux de Grèce (env. 1 000 mm/an). Le Debina y règne en maître : il produit des blancs secs, vifs et acides, ainsi que des vins perlants et mousseux (secs à doux).
  • Metsovo (PGI Metsovo / ΠΓΕ Μέτσοβο) : Zone située encore plus haut (900 à 1 000 m), sur des sols sableux et bien drainés. C’est ici qu’Evangelos Averoff planta dans les années 1960 les premiers pieds de Cabernet Sauvignon en Grèce, pour créer le fameux vin Katogi. Les rouges sont bien structurés, d’inspiration bordelaise.
  • Ioannina (PGI Ioannina / ΠΓΕ Ιωάννινα) : Cette zone englobe une partie des vignobles autour de la capitale régionale.

La Thessalie (Centre-Nord)

La Thessalie est située au sud de la Macédoine et au nord de la Grèce centrale, bordée à l’ouest par l’Épire. C’est l’une des rares régions grecques dominées par de grandes plaines fertiles, d’où son surnom de O Kambos (« la plaine »). L’économie repose avant tout sur les grandes cultures (blé, coton), et la vigne occupe longtemps un rôle secondaire, cantonnée aux coteaux.

Aujourd’hui, avec environ 4 400 hectares de vignes, le vignoble de Thessalie gagne en importance. Le climat est assez humide, ce qui favorise les maladies cryptogamiques, mais les altitudes (jusqu’à 700 m) et les vents frais venus de l’Olympe ou du lac Plastira permettent de produire des vins de caractère.

La région compte 3 appellations d’origine protégée (ΠΟΠ / PDO) : Anchialos, Rapsani et Messenikola, auxquelles s’ajoutent plusieurs indications géographiques (PGI Tyrnavos, PGI Meteora, etc.).

Les sous-zones viticoles de Thessalie sont :

  • Magnisia – Anchialos (PDO Anchialos) : Vignobles côtiers au sud de Volos, sur des sols calcaires-argileux. On y fait uniquement des cuvées blanches, à partir de Roditis (dans son clone « vert », qui ne rougit pas à maturité) et de Savvatiano. Les rendements élevés limitent la qualité et l’appellation reste peu exploitée.
  • Larissa – Rapsani (PDO Rapsani, PGI Krania, PGI Tyrnavos) : Située sur les pentes de l’Olympe (150–750 m), c’est la zone la plus réputée de Thessalie. Le vin de Rapsani assemble les variétés Xinomavro, Krassato et Stavroto. À Krania, certains producteurs élaborent des PGI avec le Cabernet Sauvignon, le Merlot et le Chardonnay. Tyrnavos est plus connu pour son tsipouro, mais ses vignobles produisent aussi des vins aromatiques avec du Muscat de Hambourg, du Roditis Damasi et la prometteuse Limniona.
  • Karditsa – Messenikola (PDO Messenikola) : Autour du lac Plastira, à 700 m d’altitude, le Mavro Messenikola est vinifié en assemblage avec Syrah et Carignan pour renforcer la couleur et la structure. Les sols caillouteux, bien drainés, donnent des rouges originaux et typés.
  • Trikala – Meteora (PGI Meteora) : Vignobles dispersés près des célèbres monastères perchés sur leurs rochers. Le vin y avait quasiment disparu, mais la PGI créée en 2006 a relancé la viticulture. On y plante Limniona, Xinomavro et des cépages internationaux (Cabernet Sauvignon, Syrah, Chardonnay), avec des résultats intéressants.

La Grèce centrale (Centre)

La Grèce centrale (Sterea Ellada) s’étend du Pinde jusqu’aux côtes de l’Attique, et inclut aussi l’île d’Eubée. C’est une région très contrastée : massifs montagneux au centre, plaines fertiles en Béotie et autour d’Athènes, zones côtières chaudes et sèches. Avec plus de 21 000 hectares de vignes (près de 28 % du vignoble grec), c’est l’une des plus vastes régions viticoles du pays.

C’est ici qu’est née et s’est popularisée la Retsina, vin blanc aromatisé à la résine de pin, qui a longtemps dominé la production locale. Le Savatiano, très résistant à la sécheresse, y occupe une place écrasante, surtout en Attique. On trouve aussi Roditis, Assyrtiko et quelques variétés rouges autochtones (Vradiano, Mavrokountoura, Mouchtaro), ainsi que de nombreux cépages internationaux (Cabernet Sauvignon, Merlot, Chardonnay, Sauvignon Blanc).

Aujourd’hui, la région se diversifie et voit apparaître des vins secs plus qualitatifs, dont certains vendus en PGI, aux côtés du Retsina remis au goût du jour.

Les sous-zones viticoles de Grèce centrale sont :

  • Attique (Attiki, 11 500 ha) : Région la plus chaude et sèche de Grèce, protégée des vents du nord par des chaînes de montagnes. Le vignoble principal se concentre dans la plaine de Mesogia, à l’est d’Athènes. Cépage roi : Savatiano (près de 90 %), base de la majorité des Retsinas. On trouve aussi Roditis et des cépages internationaux. Style : blancs secs légers, Retsina de tous profils.
  • Béotie (Viotia, 3 400 ha) : Autour de Thèbes, sur des sols argilo-calcaires. Le Savatiano et le Roditis dominent, souvent destinés au Retsina. Sur les pentes du mont Kithairon, plus fraîches, on cultive aussi le Cabernet Sauvignon, le Merlot et la Syrah, ainsi qu’un cépage local rouge : le Mouchtaro.
  • Eubée (Evia, 3 900 ha) : Grande île au climat varié : nord plus frais, centre chaud et humide, sud aride et venté comme les Cyclades. Variétés : Savatiano (80 %), Roditis, Assyrtiko, mais aussi Vradiano et Karabraimis. Vins secs en PGI (Karystos, Lilantio Pedio, Ritsona Avlidos). L’île abrite aussi Malamatina, grand producteur de Retsina populaire.
  • Phthiotide (Fthiotida, 820 ha) : Région d’Atalanti, marquée par les brises marines et l’air frais du mont Parnasse. On y cultive le Cabernet Sauvignon, le Merlot et le Chardonnay, aux côtés du Roditis et de l’Assyrtiko. La qualité a beaucoup progressé depuis les années 1980 grâce au domaine Hatzimichalis.
  • Phocide (Fokida, 400 ha) : Vignobles dispersés autour du mont Parnasse. La production est récente (années 2000), encore modeste, mais montre un potentiel intéressant.

Le Péloponnèse (Sud du continent)

Le Péloponnèse forme l’extrémité sud de la Grèce continentale. C’est une péninsule montagneuse, coupée de vallées et de plateaux, où la vigne pousse le plus souvent en altitude ou sur des coteaux ouverts vers la mer. Les reliefs créent une grande variété de microclimats : influences maritimes douces le long du golfe de Corinthe ou de la mer Ionienne, fraîcheur d’altitude dans les zones intérieures, chaleur marquée dans les plaines plus basses.

Avec plus de 22 000 hectares, c’est l’une des régions viticoles les plus importantes du pays. On y trouve plusieurs appellations phares, en particulier Nemea pour les rouges à base d’Agiorgitiko, et Mantinia pour les cuvées blanches aromatiques de Moschofilero. La région produit aussi des vins doux historiques comme la Mavrodaphne de Patras ou le Monemvassia-Malvasia. Aux côtés de ces cépages hyper réputés, on cultive beaucoup de Roditis et de Savatiano, mais aussi des variétés internationales comme le Cabernet Sauvignon, le Merlot, le Syrah ou le Chardonnay, qui ont trouvé ici un second foyer.

Les sous-zones viticoles du Péloponnèse sont :

  • Corinthie – Nemea (PDO Nemea) : Plus grande appellation rouge de Grèce, plantée presque exclusivement en Agiorgitiko. Le vignoble se déploie de 250 à 800 m d’altitude : dans les plaines, on a des vins plus ronds et fruités, alors qu’en altitude, l’Agiorgitiko donne des rouges plus structurés et de garde. À côté de ces crus, on produit aussi beaucoup de vins de volume, souvent de Roditis.
  • Argolide (PGI Argolida) : Zone voisine et semblable au climat de Nemea. On y retrouve surtout l’Agiorgitiko, accompagné de variétés blanches comme le Roditis et l’Assyrtiko.
  • Arcadie – Mantinia (PDO Mantinia) : Haut plateau à 650 m d’altitude, au climat frais. C’est le terroir de référence du Moschofilero, cépage à peau rose qui donne des blancs secs très aromatiques, vifs et floraux, parfois presque muscatés.
  • Laconie – Monemvassia (PDO Monemvassia-Malvasia) : Berceau du fameux vin doux de Malvasia du Moyen Âge. La tradition a été relancée avec l’appellation Monemvassia-Malvasia, produite à partir de Monemvassia, d’Assyrtiko et de Kidonitsa (cépage blanc aux arômes de coing). On trouve aussi des rouges de Mandilaria et de Mavroudi.
  • Achaïe – Patras, Mavrodaphne, Muscat (nombreuses PDOs) : Autour de Patras et le long de la côte nord, les coteaux d’Égialie (250–850 m) produisent d’excellentes cuvées blanches de Roditis, réputées pour leur fraîcheur et leur finesse. Plus à l’ouest, la Mavrodaphne est vinifiée en vins doux fortifiés, qui sont parmi les plus célèbres de Grèce. Les Muscats de Patras (Muscat blanc et Muscat de Rio) donnent eux aussi des vins doux aromatiques.
  • Élide et Messénie (PGI Ilia, PGI Messinia, PGI Trifilia) : Zones plus méridionales, aux sols fertiles et à l’influence marine marquée. On y cultive aussi bien des variétés locales (Roditis, Mavrodaphne, Avgoustiatis) qu’internationales comme le Cabernet Sauvignon, le Grenache et le Refosco. Les vins sont souvent généreux et solaires.

Les îles Ioniennes (Ouest)

Situées à l’ouest de la Grèce continentale, dans la mer Ionienne, les îles Ioniennes regroupent Corfou, Leucade (Lefkada), Céphalonie, Ithaque et Zante (Zakynthos). Leur histoire viticole a été fortement marquée par l’influence vénitienne. Car contrairement au reste du pays, elles n’ont jamais appartenu à l’Empire ottoman.

Le relief montagneux, la diversité des sols et des microclimats, ainsi que l’isolement relatif de chaque île, ont permis la conservation d’un grand nombre de variétés autochtones. On compte environ 3 500 hectares de vignes pour l’ensemble de l’archipel.

C’est la Céphalonie qui domine aujourd’hui la production de vins de qualité, mais chaque île garde ses spécificités : Zakynthos est liée à la tradition du Verdea, Leucade à la variété rouge Vertzami, et Corfou à ses cépages rares comme le Kakotrigis. On trouve également des variétés locales plus confidentielles, comme le Petrokoritho, le Thiako, le Goustolidi ou le Tsaousi, souvent vinifiées en assemblage.

Les sous-zones viticoles des îles Ioniennes sont :

  • Céphalonie (PDO Robola of Cephalonia, PDO Mavrodaphne of Cephalonia, PDO Muscat of Cephalonia) : La Robola est le cépage phare, planté en altitude (300–800 m) sur les pentes calcaires du mont Aenos. Elle donne des blancs secs élégants, minéraux et frais. On produit aussi des vins doux de Muscat et de Mavrodaphne. Parmi les domaines réputés, on trouve notamment Gentilini Estate qui a largement contribué à la réputation de l’île.
  • Zakynthos (PGI Verdea of Zakynthos) : Le Verdea est un vin traditionnel, oxydatif, produit depuis le 19e siècle à partir d’un assemblage de variétés locales (dont le Skiadopoulo, le Goustolidi et le Pavlos). On y trouve aussi le cépage rouge Avgoustiatis, qui donne des rouges colorés et charnus.
  • Leucade (PGI Lefkada) : Ici domine le Vertzami, un rouge tardif qui donne des vins puissants, tanniques et sombres, parfois comparés au Marzemino italien. On y cultive aussi la Malagousia, le Vardea et quelques cépages internationaux.
  • Corfou (PGI Corfu) : Le climat humide impose des cépages résistants aux maladies. On y cultive surtout le blanc Kakotrigis et le rouge Petrokoritho, deux variétés autochtones rares. La production reste limitée et majoritairement destinée à la consommation locale.

Les îles Égéennes (Est et Sud-Est)

Les îles Égéennes regroupent les Cyclades (sud, environ 4 100 ha), le Dodécanèse (est, 80 % des volumes) et l’Égée du Nord (Samos, Lemnos, Lesbos, Chios, Ikaria). Ici, la vigne vit en mode extrême : sécheresse, sols maigres, meltémi qui souffle tout l’été, reliefs abrupts et terrasses (pezoules). On taille bas, souvent en gobelet, et à Santorin en kouloura (corbeille) pour protéger les grappes. Les sols volcaniques et très sableux (très peu d’argiles) ont tenu la phylloxéra à distance : beaucoup de ceps restent francs de pied.

Les sous-zones viticoles des îles Égéennes sont :

  • Santorin – Thira (PDO Santorini, PDO Vinsanto) : ≈ 690 ha sur cendres et ponces volcaniques, sols poreux sans phylloxéra. Vigne en kouloura, vendanges précoces, rendements très faibles (souvent < 10–20 hl/ha). On fait des blancs secs d’Assyrtiko (avec souvent un peu d’Aidani et d’Athiri) très salins et tendus, et les Vinsanto par passerillage au soleil. Le meltémi rafraîchit et assèche, la rosée et l’humidité marine nourrissent la vigne malgré des pluies quasi inexistantes l’été.
  • Paros (PDO Paros, PDO Malvasia Paros) : ≈ 485 ha. Île ventée (meltémi), peu de pluie mais plus d’humidité que sur d’autres Cyclades ; cœur montagneux (Profitis Ilias 724 m). Vignes souvent franches de pied, conduites en aplotaries (bras étalés au ras du sol). Sols calcaires, sables et sables argileux. On fait des rouges en assemblant la Mandilaria et la Monemvassia (la blanche adoucit la Mandilaria), et des blancs secs de Monemvassia.
  • Rhodes (PDO Rhodes, PDO Muscat of Rhodes) : 1 143 ha autour du mont Attavyros (jusqu’à ~800 m). Réserves d’eau élevées, étés chauds mais altitude protectrice ; vents du sud puissants (taille en gobelet en coteaux, plantations linéaires et irriguées en plaine). On fait des cuvées blanches d’Athiri, des rouges de Mandilaria (dite Amorgiano) et des doux de Muscat blanc ; présence notable de mousseux. La coopérative CAIR vinifie la majorité des vins ; Emery Wines est un autre acteur important.
  • Samos (PDO Samos) : 1 780 ha dont près de 95 % en Muscat blanc à petits grains. Terrasses entre 150 et 800–900 m, sols granitiques neutres calcaires, très drainants. Climat méditerranéen, altitudes variées : les terroirs semi-montagneux donnent souvent des vins aux profils aromatiques. La UWC Samos (coopérative) vinifie quasiment toute la récolte. On fait des vins doux naturels et des vins de liqueur exportés (l’étiquette « Samos » suffit juridiquement sans mention de cépage).
  • Lemnos (PDO Limnos, PDO Muscat of Limnos) : 505 ha. Sols volcaniques, calcaires, pauvres et légers. On plante surtout du Muscat d’Alexandrie (90–95 %) pour des secs aromatiques et des doux ; présence du Limnio (localement Kalambaki) pour les rouges.
  • Lesbos (PGI Lesvos) : vignoble réduit (≤ 80 ha aujourd’hui). Grande île tournée vers l’olive et l’ouzo (près d’une cinquantaine de distilleries) ; le vin reste confidentiel.
  • Chios (PGI Chios) : surface microscopique (10 ha). L’économie agricole s’appuie surtout sur la mastiha (résine de pistachier) au sud de l’île ; quelques cuvées locales seulement.
  • Ikaria (PGI Ikaria) : relief difficile, terrasses, climat et altitudes proches de Rhodes. Tradition antique du vin pramnien. On fait des rouges de Mandilaria et de Fokiano (profil très intéressant) et des cuvées blanches d’Assyrtiko, d’Athiri et de Begleri (autochtone).
  • Kos (PGI Kos) : vignes au pied du mont Dikaio (300 m). Encépagement mixte (autochtones + internationaux). La production répond surtout à la demande du marché touristique local.
  • Tinos (PGI Tinos / PGI Cyclades) : île granitique (les fameux volakes, blocs ronds), vignobles souvent en terrasses et taille basse. Zone en développement. On plante l’Assyrtiko, la Malagousia, le Mavrotragano, la Mandilaria, l’Avgoustiatis, le Potamisi, le Rozaki et le Koumari.
  • Autres îles des Cyclades (Mykonos, Naxos, Syros…) : surfaces plus modestes, sols pauvres sans phylloxéra (très peu d’argiles), conduite basse et vendanges précoces ; l’Assyrtiko mène la danse, souvent avec l’Athiri et des rouges de Mandilaria/Mavrotragano.

La Crète (Extrême Sud)

La Crète est la plus grande île grecque (260 km de long, jusqu’à 60 km de large) et la première région viticole insulaire du pays, avec environ 15 % du vignoble national. Elle bénéficie d’une topographie très variée, dominée par trois chaînes de montagnes (Lefka Ori, Psiloritis, Dikty) et de nombreux plateaux entre 300 et 1 000 m d’altitude.

Le climat est méditerranéen chaud et sec, avec peu de pluies estivales, mais atténué par les vents marins et l’altitude. Les sols sont majoritairement calcaires et argilo-calcaires, parfois sableux ou graveleux selon les zones. La Crète dispose de 4 appellations d’origine protégée (ΠΟΠ) : Archanes, Peza, Dafnes et Sitia, auxquelles s’ajoutent des PDO Malvasia (vins doux) et de nombreuses PGI.

Les sous-zones viticoles de Crète sont :

  • Héraklion – Peza, Archanes, Dafnes (PDO) : Région centrale et cœur historique du vignoble crétois. Peza est réputée pour ses blancs secs de Vilana, tandis qu’Archanes produit uniquement des rouges puissants à base de Kotsifali et Mandilaria. À Dafnes, le Liatiko domine et donne des vins secs ou doux aux arômes de fruits secs et d’épices.
  • Lasithi – Sitia (PDO Sitia, PDO Malvasia Sitia) : Vignobles situés à l’est de l’île, autour du plateau de Ziros et du mont Orno. On fait des cuvées blanches à base de Vilana et de Thrapsathiri, et des rouges surtout à partir de Liatiko, parfois avec de la Mandilaria. Les Malvasia Sitia sont des vins doux issus de raisins passerillés.
  • Rethymno (PGI Rethymno, PGI Crete) : Région où l’on a redécouvert le Vidiano, cépage blanc autochtone aujourd’hui considéré comme l’un des plus prometteurs en Grèce. Il donne des vins élégants et aromatiques, équilibrés malgré la chaleur.
  • Chania (PGI Chania, PGI Kissamos) : Partie la plus fraîche de l’île grâce aux influences maritimes. Le cépage traditionnel est le Romeiko, rouge léger souvent rosé ou oxydatif. On y replante aujourd’hui le Vidiano, le Thrapsathiri et quelques cépages internationaux comme le Cabernet Sauvignon et la Syrah.

L’avis de votre e-caviste sur le vin grec

La Grèce, l’un des plus vieux vignobles du monde, est aussi l’un des plus excitants aujourd’hui. Loin du cliché poussiéreux du retsina de taverne, les vignerons travaillent désormais avec une précision remarquable, offrant des vins aussi surprenants que séduisants.

Les blancs brillent par leur fraîcheur et leur minéralité saline : l’Assyrtiko de Santorin ou le Moschofilero en sont de parfaits exemples. La Malagousia, sauvée in extremis, séduit par ses arômes de pêche, fruits exotiques et élégance.

Côté rouges, le Xinomavro de Naoussa rappelle le Nebbiolo italien : tanins puissants et grand potentiel de garde. L’Agiorgitiko de Némée, surnommé “sang d’Hercule”, charme par son fruité généreux. Sans oublier les trésors doux : Muscat de Samos ou Mavrodaphne de Patras, parfaits pour prolonger un coucher de soleil en terrasse.

Dans ma cave en ligne, je vous ai sélectionné quelques pépites :

  • un Assyrtiko tendu et salin, idéal à l’apéritif ou avec des fruits de mer,
  • une Malagousia florale et exotique, qui surprend les invités,
  • un Xinomavro puissant et taillé pour la garde,
  • un Agiorgitiko rond et fruité, compagnon des grillades,
  • et un Muscat de Samos gourmand, à savourer avec dessert fruité ou fromage bleu.

Toutes les infos (sol, cépage, millésime, vinification, arômes…) figurent dans les fiches techniques de mes vins du monde. Et si besoin, je reste dispo via l’onglet Messenger en bas à droite. Les bouteilles sont expédiées en caisses renforcées pour une livraison en toute sécurité.