Jean-François Demuynck, l'œnophile passionné derrière Wines of Earth

Publié le : 31/08/2018 17:25:51
Catégories : General

Jean-François Demuynck, l'œnophile passionné derrière Wines of Earth

Amateur de vin depuis une vingtaine d’années, j'habite à Neufchâteau, au sud-est de la Belgique (donc proche de nos voisins Français). Et au départ, je ne connaissais pour ainsi dire que les vins de cette provenance.

Bien sûr, les vins italiens ou californiens avaient déjà une belle réputation. Mais en tant que novice, j’avais l’impression qu’il n’y avait qu’en France que l’on pouvait trouver du bon vin. Habitude, œillères, éducation, conformisme : on se méfie toujours un peu de ce qui est loin et qu'on ne connaît pas vraiment. Force est de constater qu'il y a plusieurs dizaines d’années en arrière, c'est la France qui possédait le savoir-faire et le terroir. Et les autres pays donnaient l’impression d’expérimenter la chose.

Ma découverte des vins du monde par hasard

Ce n’est que plus tard et par hasard que je découvris les vins australiens, et particulièrement la shiraz (ou Syrah hors d'Australie), et ce fût le coup de foudre. Je trouvais là un vin qui correspondait à mes attentes, et à cépage identique, qui me semblait supérieur aux vins que je connaissais du Sud de la France, et notamment du Rhône que j'adore. C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à m'intéresser à ce qui pouvait exister ailleurs dans le monde. 

Certains pays produisaient déjà de belles choses, avec de fortes représentations en Belgique :

  • Italie
  • Espagne
  • Australie
  • Afrique du Sud
  • USA – Californie
  • Argentine
  • Chili
  • Etc.

Mais en creusant un peu, je me rendais compte que, d’un point de vue purement géographique, on était capable de produire du vin dans énormément de pays du monde. Il manquait éventuellement le savoir-faire. Mais si la France était auparavant en avance, cette maîtrise de la vinification a depuis été acquise par bon nombre entretemps.

L’idée de découvrir et de faire découvrir d’autres choses commençait donc à germer. J'avais quelque part envie de démontrer que cette hégémonie d’Outre Quiévrain n’avait objectivement pas de sens.

Des préjugés sur les vins étrangers à faire sauter

En tant que Belge, il est marrant, lorsque je propose à un compatriote de goûter l’un des produits que je vends, d’entendre très souvent des réponses comme « Non, merci, je ne bois que du vin Français » ou même encore « Ah, vous vendez des vins étrangers ? ». Ce qui sous-entend que l’on s’assimilerait à la France en matière de vin. 

Ne vous méprenez pas, j’adore les vins Français. Mon seul objectif est de tenter de faire comprendre qu’il existe de magnifiques alternatives ailleurs et notamment dans notre propre petit pays. Il suffit d’ailleurs d'observer les classements des meilleurs vins mondiaux pour voir la grande diversité de pays produisant des vins d’exception.

J'ai démarré mon activité en 2015 et lentement, je la fais grandir en ajoutant régulièrement de nouveaux pays à mon catalogue, ainsi que d'autres boissons que des vins.

Mesdames et Messieurs, si vous aimez le vin ou les spiritueux et que vous n’êtes pas fermé.es à l'idée de découvrir d’autres choses, venez goûtez mes produits. Soyez certains que vous serez conquis.

Vous souhaitez offrir un vin étranger sans trop vous y connaître ? Voici mes conseils pour choisir votre bouteille.

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