Si vous aimez les grands rouges du Sud-Ouest, vous ne serez pas perdu·e. La cuvée Terres Sauvages du Château La Ferme Rouge assemble Tannat, Malbec et Cabernet-Sauvignon. Nous sommes ici sur l'AOC Les Côtes de Rommani, l’une des 2 AOC du Maroc, un terroir encore confidentiel. Nez net de cassis et de poivre noir, bouche équilibrée, plaisir assuré !
Satisfait ou remboursé
Paiement sécurisé
Livraison gratuite dès 100 € d'achat
Fiche technique
| Type | Rouge |
| Cepage | Tannat - Malbec - Cabernet-Sauvignon |
| Millesime | 2023 |
| Garde | Consommation plus de 5 ans |
| Volume bouteille | 0.75L |
| Contexte / Situation | Viande rouge |
En savoir plus
Imaginez un domaine de 800 hectares, dont 300 hectares de vignes d’un seul tenant, situé à 450 mètres d’altitude sur la commune de Had El Brachoua, à 1h15 au sud de Rabat, pratiquement à mi-distance entre Casablanca et Meknès. On est ici dans la région des tribus Zaër, rattachée à la région administrative Rabat–Salé–Kénitra, plus à l’ouest du bassin viticole classique de Meknès. Cette zone est considérée comme un haut lieu patrimonial des grands terroirs du Maroc, longtemps sous-estimé.
Le vignoble s’étend sur une succession de coteaux compris entre la vallée de l’oued Korifla et les premiers reliefs du Moyen-Atlas, avec une donnée importante : la proximité de l’Atlantique, à seulement 45 kilomètres, qui régule les excès thermiques et permet de conserver de la fraîcheur des raisins malgré les étés arides.
L’origine du domaine remonte à 1908, avec la culture de la vigne et de l’olivier. La cave est construite en 1933, avec déjà de premières vinifications à cette époque. Mais c’est la fin des années 1990 qui marque un tournant vers le domaine actuel. En 1998, une restructuration de grande ampleur est engagée :
En 2001, le vignoble retrouve son unité d’origine. L’aboutissement intervient en 2009 avec la restauration complète des chais (mélange d’architecture d’époque et de moderne) et l’arrivée de Jacques Poulain, œnologue français passé par Thalvin (groupe Zniber). Associé à Amine Sourelah, il relance la vinification sur place avec une approche centrée sur l’expression du terroir. Le millésime 2010 marque la première production issue de cette nouvelle organisation.
Nous sommes hors du noyau traditionnel de Meknès, dans un environnement à forts contrastes. En été, les températures dépassent régulièrement les 40°C, accentuées par le chergui, vent sec venant du Sahara. L’influence océanique permet néanmoins de préserver un niveau d’acidité indispensable à l’équilibre des vins.
Sous la surface, la géologie est particulièrement variée :
Deux ensembles se distinguent :
Le reste du vignoble (17 %) regroupe les cépages suivants :
Les blancs sont plantés sur des coteaux sud–sud-ouest, sur des sables anciens et des sols argilo-calcaires parsemés d’éclats de calcaire blanc, avec des schistes en profondeur. C’est ce qui permet au Chardonnay, au Sauvignon et au Viognier de conserver leur tension et leur complexité aromatique.
La conduite est raisonnée :
Les vendanges commencent dès début août, réalisées à la main, souvent de nuit, afin de rentrer du raisin frais au chai. Les baies passent sur table de tri, sont égrappées, refroidies, puis envoyées en cuve non foulées en cuves béton ouvertes ou inox thermorégulées, en petits contenants. La vinification repose sur des pigeages manuels et des remontages quotidiens pour une extraction douce.
Sur le plan commercial, le domaine produit plus d’1 million de cols par an. La gamme est structurée autour d’une douzaine de cuvées, dont les cuvées super faciles à boire comme Terres Rouges, Terres Blanches et Terres Sauvages, jusqu’à la cuvée Ithaque, servie notamment à La Mamounia (environ 1 500 dirhams, soit ~ 130€). Le domaine est aujourd’hui la locomotive de l’AOG Zaër, l’une des deux appellations produites sur place.
L’Appellation d’Origine Contrôlée AOC Les Côtes de Rommani est l’une des deux AOC existantes au Maroc. Elle se situe au cœur de la zone d’Appellation d’Origine Garantie AOG Zaër, sur les plateaux et les coteaux de l’arrière-pays de Rabat–Salé–Kénitra. L’aire officielle se concentre autour de Rommani, avec les limites suivantes :
L’appellation bénéficie de l’influence océanique (à environ 45 km) et d’un climat plus continental en direction du Moyen Atlas, sur des altitudes avoisinant 400 à 450 mètres. Cela permet d’obtenir des maturités élevées tout en conservant une acidité naturelle suffisante du raisin.
Le cadre législatif de base repose sur le décret n° 2-75-321 du 12 août 1977, qui définit les règles de production, de circulation et de commercialisation des vins, ainsi que sur l’arrêté n° 869-75 du 15 août 1977 relatif aux appellations d’origine au Maroc. L’AOC Les Côtes de Rommani bénéficie en outre d’un texte spécifique : l’arrêté n° 250-14 du 4 février 2014, qui fixe des points plus précis concernant la délimitation de l’aire, les cépages autorisés, la densité minimale de plantation, les rendements maximaux, les conditions d’irrigation, les exigences techniques de la cave…
L’appellation est intégrée à la zone AOG Zaër, dont le périmètre couvre les coteaux et plateaux compris entre l’oued Grou, Rommani, Sidi-Bettache, Sidi-Yahya des Zaërs et Aïn Aouda. Mais elle a un cahier des charges plus strict et plus restreint.
L’AOC autorise la production de vins rouges, rosés, gris et blancs. Les cépages admis sont répartis en deux groupes, avec un contrôle de proportion :
Le cahier des charges impose :
Doivent figurer sur l’étiquette :
Avis